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GPS : « C’est Guillaume Soro notre candidat » (Diarra Mohamed, membre de la Commission d’Orientation et de Coordination)

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Dans cet entretien, Diarra Mohamed, cadre de Générations et Peuples Solidaires, sans faux-fuyants dit son optimiste quant à la candidature de Guillaume Soro à la prochaine présidentielle. Dans un discours qui tranche avec la couardise, le cadre de GPS ne prévoit aucune alternative à l’ancien président de l’Assemblée nationale sur le chemin de la lutte pour la naissance de la patrie des possibles.

Depuis l’arrestation puis la condamnation de Soumahoro Kando, l’on constate qu’il y a un immobilisme au niveau de GPS contrairement à la dynamique d’après la libération de Koné Kamaraté Souleymane. N’est-ce pas que le GPS a finalement abdiqué ?

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Abdiquer ? Mais non. D’où sortez-vous cela. La condamnation de l’honorable Soumahoro Kando a été un coup dur pour nous comme cela l’est pour Mamadou Traoré, Kader Doumbia et tous nos camarades qui sont injustement emprisonnés pour leurs convictions politiques. Mais loin de là, une raison pour abandonner.

Même nos camarades emprisonnés ne nous le pardonneront pas s’il nous arriveait à avoir un tel comportement. Non, GPS n’a pas abdiqué et ce n’est pas prêt d’arriver. Nous sommes conscients que tout cet engagement contre notre mouvement et ses cadres ne visent qu’un seul objectif.

A lire aussi : Côte d’Ivoire : « Pour avoir réclamé des élections apaisées en 2025 Kando Soumahoro condamné à 3 ans de prison » (Générations Nouvelles)

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Nous amenons à céder en abandonner la lutte pour l’éclosion de la patrie des possibles que nous avons engagés avec notre leader. Mais, ils peuvent compter sur notre ténacité, notre résilience et notre détermination. Le GPS est là. Nous sommes moins visibles en matière de rassemblement, mais nous sommes là, nous existons.

Nous produisons régulièrement des déclarations sur l’état de la Nation. Nous sommes également chaque jour dans le paysage médiatique. Nous savons nous adapter à la situation. Nos adversaires souhaitent qui nous voir quitter la scène politique auront le sommeil toujours troublé car nous sommes là.

Si l’on peut expliquer l’immobilisme au plan national par l’environnement hostile créé par le régime, ne pensez-vous pas que les représentations de la diaspora ne peuvent pas se prévaloir de ce prétexte ?

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Vous savez, en politique, chaque jour à sa vérité. Ces derniers temps, la diaspora a été beaucoup en mouvement. Nous avons organisé beaucoup d’activités. Nous avons même organisé des manifestations, fait des déclarations devant le siège de l’Union Européenne. Toutefois, vous avez peut-être raison. Ce n’est jamais assez.

Qui peut le moins peut le plus. La diaspora a un rôle essentiel à jouer dans la libération de la Côte d’Ivoire. Pour cela, nous, diaspora de GPS, nous devons coordonner nos actions. Nous allons certainement nous retrouver très bientôt pour engager des actions communes de grandes envergures. Déjà , pour vous prouver que la diaspora ne dort pas comme cela pourrait se faire croire , je vous annonce que nos camarades de la Belgique ont une activité ce samedi. Aussi, je puis vous assurer que beaucoup se fait dans la diaspora loin des caméras.

Alors que la présidentielle de 2025 se rapproche, le constat est que Guillaume Soro, sauf miracle, ne sera pas de la partie. Pendant ce temps, vous, ses partisans, semblez croire à sa participation et même à sa victoire. Quel est le fondement de cette foi à la limite aveugle ?

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D’abord, il faut que cela soit clairement établi pour tous. C’est Guillaume Soro notre leader, c’est Guillaume Soro notre candidat. Vous savez, la vie n’est pas linéaire. Les choses changent à la vitesse de l’éclair. Nous nous sommes engagés avec le président Guillaume Soro parce que nous avons foi en lui.

Ce n’est pas aujourd’hui que notre foi va vaciller. Personnellement, je suis croyant. Je sais que Dieu peut tout faire à tout moment. Si nous n’avons pas la ferme conviction que notre président sera candidat et élu, c’est que notre conviction est incomplète. D’ici-là présidentielle 2025, beaucoup de choses peuvent arriver.

Selon ce qu’il est donné de voir, les autres partis politiques ne souhaitent pas tisser d’alliance avec GPS du fait du passé de chef de la rébellion de son président. Est-ce que Guillaume Soro n’est pas finalement un handicap pour GPS ?

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Guillaume Soro c’est plutôt l’atout majeur de GPS. Guillaume Soro n’est pas né chef rebelle. Ce sont les circonstances qui l’ont emporté. Ceux qui disent qu’il est ancien chef rebelle adulent pour certains Jacques Chirac. Paul Kagamé est constamment cité en exemple par d’autres. Ce n’est pas aussi vrai que de dire qu’aucun parti ne veut marcher avec nous. Disons les choses clairement.

Il ya Tidjane Thiam qui, certainement sous la dictée de ses parrains de la France-Afrique, a adopté une certaine position vis-à-vis du président Guillaume Soro et du président Laurent Gbagbo et puis il ya les autres partis qui n’ont aucun problème avec GPS et son président mais, à qui le régime met les bâtons dans les roues chaque fois qu’ils sont vus avec GPS. Mais c’est une peine perdue. Avec l’ensemble des Ivoiriens, nous obtenons la libération de notre pays des mains de ce régime liberticide.

Serait-il possible de voir un autre cadre de GPS participer à la prochaine présidentielle au cas où le président du mouvement ne peut pas y prendre part ?
Pourquoi voulez-vous que notre président ne soit pas candidat ? Nous sommes encore loin de la situation que vous évoquez. Pour l’instant, notre candidat c’est le président Guillaume Soro. Comme le dire les enfants, allons avec. Vous savez, nous sommes plus rusés que l’ennemi. Depuis toujours, nous avons compris son piège. Le piège c’est de nous pousser à contourner notre président. Guillaume Soro est le symbole d’une lutte. Il incarne la lutte générationnelle d’émancipation.

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Le Conseil National de Sécurité a proposé, lors de sa dernière réunion ; la dissolution de la Fesci. Pensez-vous que cela vise d’une manière quelconque votre leader qui a déjà dirigé cette organisation ?

Est-ce que la dissolution de la Fesci vise notre leader ? Difficile de le dire. Nous n’avons aucun élément factuel pour le dire. Cependant, il est indéniable qu’il y ait des similitudes assez parlantes avec le cas de GPS. Le président de GPS a été accusé de façon farfelue d’avoir commis des forfaits. Dans un simulacre de procès à relent de règlement de comptes politiques, le président Guillaume Soro a été condamné à perpétuité et GPS qui n’était même pas partie prenante au procès a vu une décision que je qualifiai de sorcellerie de dissolution contre lui. Les dirigeants de la Fesci sont accusés d’un crime. Les enquêtes n’ont pas encore établi leur responsabilité, mais on prononce la dissolution de l’organisation.

Encore qu’en matière pénale, la responsabilité est individuelle. Est-ce que la Fesci peut-elle payer pour la faute de quelques-uns de ses membres ? Ceux qui sont accusés, sont-ils les seuls à qui cette organisation appartient ? Le RDR en son temps avait été indexé comme la mère de la rébellion. Est-ce qu’une telle décision à-elle prononcée contre elle ?

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Il faut arrêter de servir la justice et les décisions à la tête du client.

Générations Nouvelles

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