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Devant une grande assistance au Centre International de conférence de Bamako (CICB), le leader du mouvement M5-RFP n’a pas mâché ses mots dans son adresse aux autorités de la Transition malienne. En 75 minutes d’horloge, le Premier Ministre « Bourdamê (Songhaï) » a livré un discours très tranchant étalé sur 03 points principaux.
En présence des cadres et militants du M5, ambassadeurs, ministres et chefs de partis politiques, le Nordiste malien et natif d’Ansongo a d’abord : fait un cours sur l’histoire politique du Mali de 1875 au 18 août 2020. Ensuite, Kokalla Maiga est revenu sur le combat mené par le M5 pour libérer le Mali avant que les militaires ne viennent s’arroser le pouvoir.
Enfin, l’homme politique est revenu sur les « coups fourrés de la Transition du Général Assimi Goita ». Pour mieux tenir en haleine son public, les internautes, l’opinion nationale et internationale, le PM Maiga a communiqué à la fois en Français et en Bambara.
Le cours magistral sur l’histoire politique du Mali
De 1875 à 2020, c’est la guerre de cession entre des maliens du Nord qui sont manipulés par des puissances étrangères. Choguel Maiga a rappelé que les conflits au nord du Mali date plusieurs années. De régime en régime, les choses font que s’empirer du fait des complots avec les occidentaux. «
Aujourd’hui, nous célébrons la reprise de Kidal par les FAMa, ce n’est pas un jour comme les autres. C’est le moment pour nous de saluer la bravoure des soldats maliens au front » a fait savoir le chef du gouvernement. M. Maiga a salué à plusieurs égards les efforts patriotiques des FAMa maliens qui ont toujours tenu bon dans leur position afin de permettre au Mali de ne pas tomber sous le joug des forces du mal.
« La junte m’a tendu plusieurs pièges que j’ai déjoué. Les autorités militaires ne savent pas à qui, elles ont à faire, c’est pourquoi, elles ont agi ainsi. Les officiers militaires ne me connaissent pas assez, c’est pourquoi ils croient que Choguel Maiga va dîner avec le « diable ». C’est mal me connaitre » a souligné le Premier ministre Maiga.
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Sous la ténacité de l’Imam Mahmoud Dicko, le M5-RFP a bravé les interdits fixés par le régime d’Ibrahim Boubakar Keita pour arriver le 18 août 2020 au coup d’Etat militaire perpétré par un groupe d’officiers supérieurs au sein des Forces Armées maliennes. « Toute personne qui pense à un Mali Kura, est un M5 dans l’esprit et c’est cela que nous devrons enseigner aux enfants du Mali. Mon mouvement et moi, nous n’allons plus jamais encore nous taire sur de nouvelles blessures contre notre seul et unique pays » a martelé Dr Maiga.
Les à-côtés de la Transition dirigée par les militaires
« La junte m’a tendu plusieurs pièges que j’ai déjoué. Les autorités militaires ne savent pas à qui, elles ont à faire, c’est pourquoi, elles ont agi ainsi. Les officiers militaires ne me connaissent pas assez, c’est pourquoi ils croient que Choguel Maiga va dîner avec le « diable ». C’est mal me connaitre » a souligné le Premier ministre Maiga.
Et choguel Maiga de soutenir : « même le report des élections de février 2025 et la prorogation de la Transition, je n’ai jamais été consulté pour quoi que ce soit. J’ai appris comme les autres membres du M5-RFP, la décision des autorités militaires par l’intermédiaire de l’ORTM ».
Selon lui, « en tant que chef du Gouvernement, comme tout le monde, c’est à la télévision nationale que j’apprends certaines décisions jugées stratégiques pour la vie de la nation. Plusieurs fois, le M5 m’a interpellé sur ses dérives, j’ai toujours dit : patience. Patience parce que nous ne pouvons laisser les soldats au front et nous concentrer sur des divisions internes.
Aujourd’hui, nous n’a plus de Mali, et c’est les FAMa qui œuvrent, nuit et jour au prix de leur vie au front, pour nous redonner un pays instauré dans sa dignité. Alors : patience ».
Et choguel Maiga de soutenir : « même le report des élections de février 2025 et la prorogation de la Transition, je n’ai jamais été consulté pour quoi que ce soit. J’ai appris comme les autres membres du M5-RFP, la décision des autorités militaires par l’intermédiaire de l’ORTM ». Toutefois, le mouvement du M5 demande une Transition limitée dans le temps assorti d’un calendrier électoral clair.
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Rappelons que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont quitté la CEDEAO pour fonder la Confédération de l’AES pour les mêmes raisons : – le refus d’organiser des élections et la non-délimitation de la Transition par un agenda conjointement élaboré.
Notons que le PM Choguel Kokalla Maiga a été, quelques jours plus tard, déchargé de ses fonctions de Chef du Gouvernement Malien. Il a été remplacé par un autre officier général, membre de la junte de Bamako.
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