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Le Tchad a lancé un ultimatum à la France, exigeant le retrait complet de ses forces armées d’ici le 31 janvier 2025. Cette décision intervient après la rupture des accords de coopération militaire et marque une nouvelle étape dans le refroidissement des relations entre les deux pays. Les négociations sont en cours, mais les délais serrés posent de sérieux défis logistiques.
La demande tchadienne a surpris Paris et mis sous pression l’appareil militaire français. Le délai de sept semaines pour évacuer un millier de soldats et d’importants équipements est jugé « impossible » par des sources militaires. « Cela relève de l’impossible », confie un haut gradé, qui y voit plutôt une « manœuvre d’intimidation ».
Malgré ces tensions, les deux parties affirment vouloir trouver un accord négocié. « La négociation est toujours en cours », assure une source française, insistant sur le caractère « technique » mais « constructif » des discussions. Du côté tchadien, on souligne également la volonté de préserver un certain partenariat, tout en marquant sa détermination à accélérer le retrait.
Pour répondre à la demande tchadienne, la France a déjà entamé un processus de retrait. Des avions de combat Mirage 2000 ont quitté la base de Ndjamena et les emprises de Faya-Largeau et d’Abéché seront évacuées dans les prochains jours. Cependant, la logistique de ces opérations est complexe, notamment en raison des distances à parcourir.
« Plus de dix jours de piste séparent ces deux emprises de la capitale tchadienne », souligne un militaire français, soulignant les défis posés par l’évacuation d’équipements lourds dans des zones désertiques. Le camp Kossei, autre base française au Tchad, devra également être évacué, ajoutant une nouvelle couche de complexité à cette opération.
Le départ des forces françaises du Tchad s’inscrit dans un contexte régional marqué par une profonde transformation des relations entre la France et ses anciens partenaires africains. Les coups d’État successifs au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont conduit à la rupture de la coopération militaire avec ces pays. Ce pays, bien que n’ayant pas connu de changement de régime violent, suit une trajectoire similaire en accélérant son désengagement de la France.
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