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Côte d’Ivoire : L’Edito de Fulbert Koffi, la France qui n’effraie plus personne, Ouattara qui veut encore, 4ème mandat !

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Les déclarations se suivent et se ressemblent. On ne veut plus de base militaire chez nous. A la suite des pays de l’AES, le Sénégal en novembre 2024 avait demandé leur départ. Le Tchad, grand partenaire de l’occident dans la lutte contre le terrorisme, contre toute attente, a aussi emboité le pas aux autres. La Côte d’Ivoire à son tour a annoncé un retrait concerté avec les troupes françaises.

La dernière sortie du président français Emmanuel Macron a soulevé le courroux de la plupart de ces pays à l’exception de la Côte d’ivoire qui s’est abstenu de commenter les propos de l’Elysée. Tous n’ont pas manqué de réagir prétextant un objectif légitime de reconquête de leur souveraineté.

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Le vent de révolte qui a soufflé au Sahel avec le Niger, le Mali et le Burkina a eu raison des relations militaires entre la France et ses anciennes colonies. En d’autres termes, l’influence Française ne fait plus peur à ces pays qui autrefois étaient très soumis. A Abidjan, on dit « Y’a un temps pour tout ».

Les récents remous de la scène socioéconomique ivoirienne
En tout cas le port autonome d’Abidjan s’en sort bien dans l’affaire du bateau Zimrida, un navire transportant du nitrate d’ammonium qui a accosté à Abidjan.

Une alerte avait été donné prétextant que le bateau et sa cargaison de 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium présentaient des dangers d’explosion. La toile s’est enflammée obligeant les autorités à mettre sur pied un comité de crise pour prendre à bras le corps le dossier.

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Le président de la République a déclaré, ce jeudi 9 janvier 2024, « je n’ai pas encore pris de décision. Mais je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays ».

Tous les ministères concernés par le dossier ont été mobilisés y compris celui de la défense. Mais plus de bruit que de mal, le navire inspecté ne présentait aucun danger selon le rapport fait par les autorités qui ont finalement tranché en laissant le navire Zimrida, longtemps bloqué hors des eaux ivoiriennes accosté au port d’Abidjan avec à son bord 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium dont près de 7 656 tonnes sont destinées à un client ivoirien.

Candidature à la présidentielle d’octobre 2025
A peine le dossier du Zimrida qui avait été qualifié de « bombe flottante » par la rumeur se referme que le président Ouattara en ouvre un nouveau qui ne l’ai pas vraiment.

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Le président de la République a déclaré, ce jeudi 9 janvier 2024, « je n’ai pas encore pris de décision. Mais je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays ». La déclaration n’a vraiment pas surpris sauf qu’elle vient réchauffer le débat avec la question que les observateurs se posent désormais.

« Que va encore avancer le président Ouattara comme argument pour se représenter pour une quatrième fois à la présidence de la République ? ». Lui qui réclamait seulement un seul mandat veut un quatrième après 15 ans de pouvoir.

Lui qui avait exceptionnellement accepté de se représenter après la mort de son candidat désigné. Ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant ? C’est sûr que la douzaine de candidats au niveau de son parti capables de le succéder comprendra mieux maintenant pourquoi, il y’a eu une réforme de la Constitution en 2016.

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