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La Direction générale des services extérieurs (DGSE), une agence secrète de la France, avait envisagé une opération militaire pour libérer ses quatres espions détenus à Ouagadougou pendant plus d’un an. C’est une révélation du journal français Le Monde suspendu de parution au Burkina depuis plus d’un an.
« Jamais les activités des services secrets français n’avaient été mises en mal de cette façon », avait, une fois, écrit le journal français Le Monde, pour, sans doute, décrire le talent avec lequel les services de renseignements burkinabè découvrent toujours les activités d’espionnage auxquelles ils font face.
Lorsqu’en novembre 2023, quatre espions appartenant à la Direction générale des services extérieurs (DGSE), le service secret français, sont arrivés en mission à Ouagadougou puis interpellés deux jours après par la Direction de la sûreté au Burkina, « Paris a tout de suite dénoncé une prise d’otages », apprend-on sur la chaîne de télévision française LCI.
Selon une enquête du journal Le Monde, une première tentative de libération de ces quatre hommes avec la médiation du Togo a échoué.
Au cœur du pouvoir décisionnel de la DGSE, tous les scénarios de libération sont passés en revue, indique toujours Le Monde qui ajoute que c’est ainsi qu’une « opération de force est étudiée». Il s’agit, d’après toujours les précisions du journal, d’un assaut héliporté qui est mis sur la table des discussions.
Cet assaut serait préparé depuis un pays voisin du Burkina. Lequel ? Le journal ne donne aucun indice. Une chose est sûre, « les risques sont trop grands à la fois d’un point de vue humain, c’est-à-dire le risque de pertes en vies humaines, que d’un point de vue politique ».
L’opération coup de poing est donc mise de côté. La France décide de se tourner vers le Maroc qui entretient de bonnes relations avec le Burkina. Le Roi Mohamed VI accepte d’aider Paris.
Il engage les discussions avec le Capitaine Ibrahim Traoré, le Président du Faso. Les services secrets marocains et l’Agence de renseignements burkinabè prennent contact, affirme Le Monde.
Cette médiation aurait permis la libération des quatre français le 18 décembre 2024, à en croire le journal.
La thèse d’une opération spéciale d’exfiltration des quatre espions français à partir d’un pays voisin vient conforter la position des dirigeants des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui ne cessent de dénoncer des agressions de leurs territoires par États voisins interposés.
À noter que le gouvernement burkinabè n’a pas encore réagi officiellement en ce qui concerne la libération des quatre espions français.
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