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Côte d’Ivoire : Affaire « double nationalité », Tidjane Thiam point Ouattara et le RHDP du doigt pour d’avoir orchestré la polémique

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Tidjane Thiam riposte. Face à la controverse autour de sa double nationalité, le leader du PDCI-RDA accuse ouvertement le pouvoir d’avoir « orchestré » une tempête médiatique pour discréditer sa candidature à la présidentielle d’octobre 2025.

Vendredi 7 février 2025, Tidjane Thiam a annoncé avoir renoncé à sa nationalité française, afin d’être exclusivement de nationalité ivoirienne, condition sine qua non pour être éligible à la présidentielle du 25 octobre 2025. 

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Une annonce qui survient après plusieurs jours de débat intense sur son éligibilité, notamment alimenté par une déclaration du professeur Arthur Banga sur le plateau de NCI 360 le 2 février. 

Ce dernier, réputé proche du pouvoir, a affirmé que le président du PDCI-RDA n’avait pas encore officiellement renoncé à sa nationalité française, appuyant son propos par le fait qu’aucune mention de cette renonciation n’apparaissait au Journal Officiel français.

Une polémique savamment déclenchée ?
Pour Thiam, tout cela n’était qu’un écran de fumée destiné à créer une controverse artificielle. « Moi, je ne crois pas aux coïncidences », a-t-il martelé devant ses partisans, ce samedi 8 février à Yamoussoukro. 

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Dans la foulée de son annonce du 7 février, certains observateurs ont suggéré qu’elle était une réaction précipitée face à la pression médiatique et politique. L’ancien ministre a donc tenu à remettre les pendules à l’heure. Il affirme que son choix de renoncer à la nationalité française ne date pas d’hier.

« Quand j’ai été candidat à la présidence du PDCI, on m’a demandé si j’étais prêt à renoncer à ma nationalité française. J’ai dit OUI. Je suis un homme de parole et je respecte ma parole », a-t-il rappelé.

D’après lui, la procédure était enclenchée depuis longtemps et suivait un calendrier bien défini. « L’ambassade ne sert que de boîte aux lettres pour le dépôt des dossiers. Nous sommes en discussion avec les autorités françaises depuis plusieurs mois et la date du 7 février était déjà connue », a-t-il précisé.

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« Il y en aura d’autres »
Tidjane Thiam voit dans cette controverse une stratégie bien rodée du camp présidentiel. « Ils savaient que j’allais remettre mon dossier vendredi. Ils savaient que leur président était en contact avec le ministère de l’Intérieur à Paris. C’est pourquoi ils ont déclenché la tempête dimanche dernier », a-t-il insisté.

Selon lui, l’objectif était clair : instiller le doute dans l’opinion publique. « Ce n’est pas la dernière manœuvre. Il faut que vous compreniez ce qui se passe derrière. Les officines, les sombres manœuvres… il y en aura d’autres », a-t-il prévenu, appelant ses militants à rester vigilants.

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