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Crise en RDC : L’Amérique frappe fort les rebelle, La Maison Blanche sanctionne des responsables rwandais et du M23

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La Maison Blanche joue à la dissuasion dans la crise au Kivu Congolais. Les États-Unis ont annoncé des sanctions financières à l’encontre de James Kabarebe, ministre rwandais de l’Intégration régionale, et de Lawrence Kanyuka, porte-parole de l’Alliance Fleuve Congo/M23 (AFC/M23), un mouvement politico-militaire actif dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Cette décision vise à endiguer la progression du M23, soutenu par le Rwanda, selon des rapports des Nations unies.

Le Trésor américain a précisé que James Kabarebe, ancien général des forces armées rwandaises, joue un rôle central dans le soutien logistique et militaire au M23. Il est également accusé d’être impliqué dans l’exploitation illégale des ressources minières de l’est de la RDC. Lawrence Kanyuka, en tant que porte-parole civil du M23, est quant à lui accusé de participer activement à la déstabilisation de la région.

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Des mesures économiques pour entraver les activités des sanctionnés
Les sanctions imposées comprennent le gel des avoirs des personnes concernées et de leurs entités affiliées. Deux sociétés liées à Lawrence Kanyuka, basées à Londres et à Paris, sont également visées.

Le département d’État américain souligne que les récentes offensives du M23, notamment les prises de Goma fin janvier et de Bukavu par la suite, ont conduit à des milliers de morts civiles et à des déplacements massifs de populations.

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Tammy Bruce, porte-parole du département d’État, a déclaré : « Nous exhortons les dirigeants rwandais à cesser leur soutien au M23 et à retirer toutes les troupes rwandaises du territoire congolais.

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 » Des experts de l’ONU estiment qu’environ 4 000 soldats rwandais sont actuellement présents en RDC. Les États-Unis appellent également les gouvernements congolais et rwandais à tenir pour responsables ceux qui se rendent coupables de violations des droits de l’homme.

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