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Dimanche, le président congolais Félix Tshisekedi a reçu à Kinshasa Ronny Jackson, émissaire spécial du président américain Donald Trump et membre du Congrès. Au menu des échanges : la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, où les troupes rwandaises soutiennent le groupe rebelle M23.
« Nous œuvrerons pour que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC soient respectées. La paix est non négociable », a déclaré Jackson, selon un communiqué de la présidence congolaise. Le soutien de la Maison Blanche sera un ouf de soulagement pour le nord Kivu menacé par les opérations incontrôlées des rebelles du M23 soutenu souterrainement par Kigali.
La visite de Jackson intervient dans un contexte d’aggravation des violences dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Depuis des mois, Kigali est accusé par Kinshasa et l’ONU de soutenir le M23, responsable de massacres et de déplacements massifs.
« Le Rwanda tue des Congolais dans les territoires occupés. C’est une guerre d’agression », dénonce la présidence congolaise, rappelant que les États-Unis ont soutenu la résolution 2773 de l’ONU, imposant des sanctions contre Kigali.
Ronny Jackson, membre des commissions Armementet Relations extérieures du Congrès, a lié l’avenir économique de la RDC à la stabilité. « Les entreprises américaines investiront ici seulement si la paix règne. Notre priorité est de créer cet environnement », a-t-il insisté. Un message clair : pas de développement sans sécurité.
Cette démarche américaine s’aligne sur celle d’autres partenaires, comme la Belgique. Marc Pecsteen, nouvel envoyé spécial du Royaume pour les Grands Lacs, a réaffirmé à Kinshasa : « Nous condamnons fermement l’agression contre la RDC. Le droit international et la souveraineté des États sont non négociables, en Afrique comme ailleurs ». Un soutien symbolique fort pour un ancien colonisateur souvent critiqué.
Les États-Unis, via leur rôle au Conseil de sécurité de l’ONU, ont été déterminants dans l’adoption de sanctions contre le Rwanda. Une mesure saluée par Kinshasa, mais jugée insuffisante par des ONG locales. « Les résolutions doivent s’accompagner d’actions sur le terrain. Les FARDC ont besoin de soutien logistique », souligne un analyste congolais.
Face à la menace rwandaise, le président Félix Tshisekedi multiplie les appuis internationaux. Après Pecsteen et Jackson, d’autres émissaires européens et africains sont attendus à Kinshasa. Objectif : isoler diplomatiquement Kigali et obtenir un cessez-le-feu durable. « La communauté ne peut plus fermer les yeux. Le Rwanda doit rendre des comptes », martèle un conseiller présidentiel.
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