Candidat déclaré à l’élection présidentielle d’octobre 2025, Jean-Louis Billon s’est exprimé sur le débat houleux autour de la liste électorale et du fonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI). Contrairement à la position adoptée par plusieurs partis de l’opposition, l’ancien ministre du Commerce prend ses distances avec toute idée de boycott.
Mécontents de la gestion actuelle de la CEI, plusieurs partis d’opposition ont décidé de se retirer de son fonctionnement.
Leurs représentants au sein de la Commission ont été rappelés, ce qui traduit un désengagement perçu par certains comme un boycott. D’autres y voient une manœuvre stratégique visant à provoquer une impasse politique, voire à ouvrir la voie à une transition à la tête de l’État.
Mais Jean-Louis Billon, bien qu’opposant au régime en place, ne partage pas cette approche. Il considère que la politique de la chaise vide n’est pas une solution. À ses yeux, la seule voie crédible pour obtenir l’alternance reste la participation au scrutin et la victoire dans les urnes. « Je ne suis pas pour un boycott. Si on veut que le RHDP parte, qu’on aille aux élections et qu’on les batte. Si on boycotte, ils resteront. C’est aussi simple que ça », a-t-il martelé.
L’ancien ministre estime par ailleurs que le retrait des partis politiques de la CEI ne le dérange aucunement, car il a toujours plaidé pour une instance électorale neutre, indépendante de toute influence partisane.
En conclusion, Jean-Louis Billon se positionne comme un homme de dialogue et d’action. Pour lui, l’heure est venue d’un vrai changement en Côte d’Ivoire. Il affirme que les Ivoiriens rêvent d’un changement de régime, et pour réaliser ce rêve, il faut affronter le RHDP dans les urnes.
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