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Côte d’Ivoire : Gbagbo « Ce n’est pas quand ton adversaire t’attend dans la rue que tu y vas, On ira, mais…»

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Alors que le climat politique s’alourdit en Côte d’Ivoire à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025, Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, était attendu ce samedi 26 avril 2025 à un Comité central au siège de son parti à Cocody Bonoumin, comme sur place constaté par KOACI.

Plusieurs militant de cette formation politique ont effectué le déplacement pour assister à cette rencontre pourtant, ordinaire.

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C’est ce rendez-vous que l’ancien prisonnier de la Cour pénale internationale (Cpi) a choisi pour lancer son message.

Devant ses partisans réunis, l’ancien président a affirmé qu’il n’était pas encore temps de descendre dans la rue pour contester un processus électoral qu’il juge biaisé.

« Ce n’est pas quand ton adversaire t’attend dans la rue que tu y vas », a-t-il expliqué. « On ira, mais ce n’est pas demain. On va leur laisser le temps. », à poursuivi le natif de Mama.

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S’exprimant avec fermeté, Gbagbo a rappelé qu’il n’a jamais reculé devant l’adversité. « Depuis que mon père et ma mère m’ont mis au monde, je ne recule pas. Parce qu’au fond, reculer ça signifie quoi ? », a-t-il lancé, en réponse aux critiques sur son appel à la retenue. Revenant sur son engagement de longue date pour la paix, il a insisté : « Je n’ai jamais pris les armes pour faire la guerre civile. »

Laurent Gbagbo a également profité de son intervention pour évoquer l’état du paysage politique ivoirien, notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), allié aujourd’hui fragilisé. « Nous n’allons pas laisser le PDCI mourir », a-t-il promis. « C’est une expression politique importante dans notre pays. Nous allons leur apporter notre soutien sans rien attendre en retour, car la conviction politique n’est pas un troc. », a-t-il ajouté.

À travers ces mots, Gbagbo a rappelé que la défense de la démocratie passe par la survie de toutes les voix politiques, au-delà des intérêts partisans.

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À ses militants impatients d’en découdre, il a envoyé un message de discipline et de stratégie. « On prendra les rues un jour, mais pas à leur moment », a-t-il martelé. Pour lui, il s’agit avant tout de pousser les autorités à corriger les dysfonctionnements et à remettre le pays sur la voie de la justice et de l’équité. « Il faut demander aux gens qui nous gouvernent d’arranger le pays », a-t-il insisté, concluant sur un appel à la responsabilité collective.

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