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Le mari de la défunte chanteuse de gospel au Nigeria, Osinachi Nwachukwu a été condamné à mort par pendaison par la Haute Cour du Territoire de la Capitale Fédérale (TCF) siégeant à Abuja.
Le jugement a été rendu le lundi 28 avril 2025 mettant fin à une affaire très médiatisée qui a capté l’attention nationale et internationale.
Dans la sentence prononcée le lundi, le juge Nwosu-Iheme a déclaré Nwachukwu coupable d’homicide involontaire pour la mort tragique de son épouse le 8 avril 2022, une affaire qui a choqué le pays et relancé le débat sur les violences conjugales dans les milieux religieux et sociaux nigérians.
Le tribunal l’a reconnu coupable d’homicide involontaire en lien avec le décès de sa femme dans des circonstances controversées. Initialement signalée comme une mort naturelle, l’enquête a ensuite révélé des allégations de violences conjugales prolongées de la part de son mari.
Nwachukwu, qui a été mis en examen le 3 juin 2022, faisait face à 23 chefs d’accusation déposés par le Procureur général. Les chefs d’accusation comprennent homicide involontaire, violences conjugales, cruauté envers les enfants et intimidation criminelle.
Le juge a estimé que l’accusation, portée par le Procureur général a établi le bien-fondé de ses accusations au-delà de tout doute raisonnable, satisfaisant ainsi que la preuve requise pour une condamnation d’une telle ampleur.
Tout au long du procès, l’accusation a entendu 17 témoins, dont deux des enfants du couple, qui ont livré des témoignages poignants sur les violences dont ils ont été témoins. Elle a découvert un total de 25 documents, également présentés comme preuves, dressant un sombre portrait de violences conjugales persistantes dissimulées derrière une carrière musicale réussie.
Pour sa défense, Nwachukwu a témoigné en personne et cité quatre autres témoins, présentant quatre pièces à conviction qui ont finalement été négligées, le tribunal ayant jugé les preuves à charge accablantes, malgré les efforts de la défense.
Avant le prononcé de la peine, l’avocat de Nwachukwu, Me Reginald Nwali, a plaidé la clémence, soulignant le rôle de père de l’accusé. Toutefois, le procureur Aderonke Imana a exhorté le tribunal à appliquer pleinement la loi, insistant sur le fait que la justice pour Osinachi et les innombrables victimes de violences conjugales n’exige rien de moins.
Rappelons que la mort tragique d’Osinachi, dont la voix a enchanté des millions de personnes avec des chansons comme « Ekwueme », a suscité un tollé national et des appels à une meilleure protection des victimes de violences conjugales. Après sa mort, plusieurs collègues ont accusé son mari de l’avoir soumise à des violences conjugales, ce qui a entraîné sa mort.
AVEC KOACI
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