La fraude sur la nationalité ivoirienne est un phénomène qui existe depuis plusieurs années, mais qui a pris de l’ampleur ces dernières années.
De nombreuses procédures judiciaires ont été ouvertes à l’encontre de plusieurs personnes dont des Ivoiriens qui se sont rendues complices, par fourniture de moyens, de fraude sur la nationalité ivoirienne au bénéfice de personnes ne remplissant pas les conditions légales pour bénéficier de documents de nationalité Ivoiriens, notamment des Passeports et des CNI.
Ces procédures ont déjà conduit quelques-uns en prison et les enquêtes se poursuivent, semble-t-il, sous le regard vigilant du chef de l’Etat qui suivrait l’affaire de près.
Devant cette situation, on ne peut que se demander comment des Ivoiriens, pour des questions d’argent ou pour des questions électorales, peuvent brader la nationalité de leur pays ?
Depuis 2014, en tant que journaliste, je n’ai eu de cesse d’enquêter sur le phénomène et de publier des résultats qui n’ont jamais ému nos autorités.
Je suis heureux à présent que la question, par son ampleur, préoccupe de plus en plus en haut lieu.
Beaucoup d’étrangers honnêtes, qui veulent acquérir la nationalité ivoirienne suivent les procédures légales, même si elles sont longues.
Mais d’autres, les plus nombreux, prennent des raccourcis, aidés surtout par des Ivoiriens cupides et des candidats à l’occasion des révisions de la liste électorale.
Je dispose d’assez de preuves sur la question, certaines ont été déjà versées à la justice et au ministère de la justice.
Avec le retour dans les kiosques dans quelques jours de « l’Elephant Déchaîné », des auteurs et complices de cette fraude organisée sur la nationalité ivoirienne, donneront des explications aux Ivoiriens.
Tôt ou tard, chacun rendra des comptes.
ASSALE TIÉMOKO ANTOINE
DÉPUTÉ DE LA NATION.
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