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Affaire inscription frauduleuse d’électeurs à Tiassalé : Assalé Tiemoko sur le point de mettre à nu la combiner

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Sûrement très attendu, le procès de ce que l’on pourrait appeler, Antoine Assalé Tiemoko, député maire de Tiassalé contre les faussaires de la nationalité et les électeurs frauduleusement inscrits sur la liste électorale de Tiassalé a débuté et est certainement sur le point de livrer c’est vrai.

L’audience qui a débuté le mercredi 6 novembre 2024, a été reporté au 20 novembre 2024. Cela, dans le but de donner du temps aux mis en cause de produire « des copies intégrales des extraits d’acte de naissance des quatre autres enfants de la mère et la comparaison d’un témoin qui serait l’oncle maternel des enfants, vivant à N’douci »

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Déjà, on peut le dire sans hésitation aucune, l’affaire est mal embarquée pour les accusés. En effet, les preuves présentées par le député maire de Tiassalé les ont confondues et poussées au balbutiement. Après avoir expliqué devant la cour ce qui a fondé ses doutes sur la nationalité des mis en cause, le premier magistrat de la commune de Tiassalé a indiqué les actions qu’il a exercé pour faire la lumière sur cette affaire.

« (… ), c’est après cela que j’ai pris l’initiative de saisir monsieur le procureur, en ma qualité d’officier de police judiciaire, conformément à l’article 31 du code de procédure pénale.

Cet article stipule que les officiers de police judiciaire sont tenus d’informer sans délai le procureur de toutes les infractions dont ils ont connaissance. N’ayant pas eu de suite, j’ai alors informé monsieur le procureur de ma volonté de poursuivre mes enquêtes afin de rassembler d’autres nécessaires à l’élaboration d’une plainte directe », at-il indiqué.

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Poursuivant dans ses explications, il ajoutera, « c’est ainsi que j’ai décidé d’effectuer des recherches à la sous-préfecture de Tiassalé concernant le nommé Mohamed Traoré, né en 1984, sachant qu’à cette époque, la mairie n ‘ existait pas. Mais je n’ai pas eu de résultat. Je me suis donc dirigé vers l’état civil de la mairie de Tiassalé ».

C’est à partir de cette recherche que le parlementaire aurait découvert les registres de déclaration du nom Cheick Fakouman Traoré, né le 3 juin 1990 à Tiassalé, fils de Moussa Traoré, né en 1956 à Kiniebakoro/Siguiri en Guinée et de Koulibaly Mariame, née le 28 août 1967 à MaklyFaraba /Siguiri en Guinée

Invité à la barre, les accusés et leur père n’ont pas réussi à réfuter les accusations du plaignant. Mieux, leurs balbutiements devant les questions du tribunal constituent une matière à donner raison à Antoine Assalé Tiemoko qui les accuse d’avoir obtenu frauduleusement la nationalité ivoirienne pour s’inscrire sur la liste électorale.
Générations Nouvelles

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