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Affaire Johnny Patcheko : Le Finlandais dans des beaux draps, la HACA menace les relais de contenus illicites

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La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a publié un communiqué ce 25 février 2025 mettant en garde contre la diffusion et le partage de contenus « inappropriés et illicites » sur les réseaux sociaux du sieur KOUDOUGNON Chris Yvon, alias Johnny Patcheko.

Entre autres accusations, ce dernier, accusé d’utiliser les plateformes numériques à des fins de « calomnie et de désinformation à grande échelle », a tenu des propos « malveillants, calomnieux et totalement infondés » à l’encontre de Madame Dominique Ouattara, Première Dame de la Côte d’Ivoire, une « figure emblématique de l’engagement social et humanitaire ».

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Les vidéos de Patcheko, devenues virales, ont suscité l’indignation d’une partie de la population, poussant la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Madame Nassénéba Touré, à réagir fermement.

Dans un communiqué publié le 20 février, elle a déclaré qu’« Il est impératif que justice soit rendue afin de laver l’honneur de Madame Dominique Ouattara et de préserver la dignité des femmes de notre pays. »

Des contenus attentatoires à la dignité et à la cohésion sociale

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Selon la HACA, Johnny Patcheko diffuse de manière récurrente des contenus « à caractère diffamatoire, injurieux, portant gravement atteinte à la dignité, à la vie privée et à la cohésion sociale ».

L’Autorité souligne que ces publications enfreignent la législation ivoirienne, notamment la loi n°2017-868 du 27 décembre 2017 et la loi n°2022-979 du 20 décembre 2022, relatives à la communication audiovisuelle et aux infractions numériques.

Parmi les faits reprochés, la HACA cite « la diffusion de propos diffamatoires et injurieux, portant atteinte à la dignité, à la réputation, à l’intimité de la vie privée d’un grand nombre de citoyens et de personnalités publiques et politiques ».

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La Haute Autorité accuse également le cyberactiviste de propager de « fausses informations (fake news) susceptibles de troubler l’ordre public, de menacer la cohésion sociale et de porter atteinte à la défense nationale ».

En outre, il est pointé du doigt pour des actes de cyberharcèlement, incitant à des attaques organisées contre des citoyens, des personnalités et des institutions sur les réseaux sociaux.

La HACA dénonce aussi la divulgation non autorisée de données personnelles, en violation des règles de protection de la vie privée. Enfin, l’autorité signale qu’il est impliqué dans le financement d’activités illégales, notamment par la collecte de fonds destinés à soutenir des actions illicites sur internet.

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Des sanctions prévues pour les relais de ces contenus

Dans son communiqué, la HACA rappelle que toute personne qui « partage, relaie ou diffuse ces contenus illégaux sur les réseaux sociaux ou par tout autre moyen numérique, s’expose aux mêmes sanctions pénales que celles prévues pour l’auteur principal ». Autrement dit, les internautes qui participent à la diffusion des publications de Johnny Patcheko risquent des poursuites judiciaires au même titre que lui.

Dans ce contexte, l’Autorité assure que des « dispositions (sont) d’ores et déjà prises afin que toutes les personnes qui n’ont pour seules activités sur les réseaux sociaux que la publication de contenus interdits » soient empêchées de persévérer dans ces pratiques.

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Elle annonce également une collaboration avec les grandes plateformes numériques (Facebook, Instagram, WhatsApp, TikTok, Télégram, YouTube, X…) pour renforcer les modérations et prévenir la diffusion de ces contenus.

La HACA conclut en insistant sur la responsabilité des internautes et des plateformes dans la lutte contre la désinformation, le cyberharcèlement et les atteintes à la vie privée en ligne.

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