Le présumé dealer qui a ouvert le feu et blessé 3 éléments de la gendarmerie avant d’être interpellé
Les populations de Tahiraguhé ont salué le professionnalisme des forces de l’ordre qui interpellé, dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 février 2025, un dealer dans le village de Tahiraguhé, situé à 7 kilomètres de Daloa. Le nommé K. Hermann, qui a fait 3 blessés parmi les gendarmes aurait pu être abattu.
Les habitants de Tahiraguhé, localité située à sept kilomètres de Daloa, ont exprimé leur reconnaissance envers les forces de l’ordre pour leur professionnalisme exemplaire lors de l’arrestation d’un dealer, dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 février 2025. L’opération, qui a été marquée par des tirs ayant blessé trois gendarmes, aurait pu se solder par un drame si les forces de l’ordre avaient choisi une riposte radicale.
Les gendarmes choisissent d’agir avec la retenue et stratégie
Dans la nuit du 10 au 11 février 2025, des éléments de la gendarmerie nationale se sont rendus à Tahiraguhé pour appréhender un individu identifié comme un dealer notoire, le nommé K. Hermann.
Cependant, l’opération a pris une tournure inattendue lorsque ce dernier a ouvert le feu sur les forces de l’ordre, blessant trois gendarmes. Face à cette attaque, les agents auraient pu riposter par des tirs répressifs, mais ont choisi d’agir avec retenue et stratégie.
Malgré la gravité de la situation, les gendarmes ont finalement réussi à maîtriser le suspect sans le neutraliser de manière fatale. Cette intervention maîtrisée a évité un bain de sang tout en garantissant l’interpellation du suspect, qui a ensuite été conduit dans les locaux de la brigade de recherches de la gendarmerie à Daloa.
Je croyais avoir affaire à des braqueurs
Interrogé après son arrestation, K. Hermann a prétendu avoir confondu les gendarmes avec des braqueurs, justifiant ainsi son tir contre les forces de l’ordre.
« Je croyais avoir affaire à des braqueurs », aurait-il expliqué, selon une source proche de l’enquête. Cependant, cette explication peine à convaincre, étant donné les informations précises que détenaient les forces de l’ordre sur ses activités illégales.
Une source proche de la gendarmerie a tenu à clarifier la position des forces de l’ordre sur cette affaire. ‘’Notre intention n’était pas de le tuer. Nous voulions simplement mettre fin à ses activités illicites et l’arrêter pour le remettre à la justice.
Dès l’instant où il a ouvert le feu sur nos collègues, nous aurions pu l’abattre, mais nous avons choisi de le capturer vivant afin qu’il puisse répondre de ses actes devant le Procureur de la République près le tribunal de première instance de Daloa’’, a-t-il confié.
Un village sous le choc mais reconnaissant
Les habitants de Tahiraguhé, qui ont d’abord cru à une attaque de braqueurs en raison du chaos nocturne, ont ensuite compris qu’il s’agissait d’une intervention des forces de l’ordre.
« Vers 1 heure du matin, nous pensions tous à une attaque, surtout que deux semaines auparavant, nous avions déjà été victimes de braqueurs. Mais à 3 heures du matin, nous avons compris qu’il s’agissait des gendarmes », a raconté un habitant.
La population locale a vivement salué la manière dont les gendarmes ont géré la situation. « Ils ont fait preuve d’un professionnalisme remarquable et ont su éviter toute bavure. On aurait pu assister à un drame, mais ils ont préféré le capturer vivant, ce qui est tout à leur honneur », a témoigné un autre villageois.
Cette affaire met en lumière le dévouement et la discipline des forces de l’ordre ivoiriennes face à des situations critiques.
Elle souligne également la complexité des opérations de maintien de l’ordre dans des contextes sensibles, où chaque décision peut avoir des conséquences majeures
You must be logged in to post a comment Login