Selon les informations données à lecontinentafricain par un correspondant joint sur place, l’affrontement est survenu suite à l’arrestation de certains membres d’un gang par la police.
Il s’agissait des membres d’un gang de drogué qui ont été arrêtés par les forces de l’ordre de la localité. Après des heures passées derrière les barreaux, les éléments décident de libérer les individus. Alors, cette décision n’a pas été au goût des autres membres du gang rival. Leur refus de la libération abouti ainsi à l’affrontement auquel ils ont eu recours aux armes à feu ainsi qu’aux armes blanches pour exprimes leur désaccord.
Tôt, le matin, c’était déjà le pire. Le sang coulait de partout au niveau du marché de la ville où 2 individus ont été retrouvés en baignant dans une mare de sang. Transféré dans un centre de santé, il n’a pas survécu de ses blessures.
Au total, 12 blessés dont 2 morts et 5 blessés graves. Les commerces ont fermé pour éviter que le nombre de victimes augmente.
Notons que l’affrontement a débuté dans la nuit de mardi, aux environs de 1 heure du matin et s’est empiré dans la journée de mercredi 13 juillet 2022. Ajoutons que le niveau de violence atteint a provoqué des frayeurs dans la ville, impactant grandement les activités socio-économiques.
Pour ramener le calme dans la ville, un couvre-feu d’une semaine a été instauré qui court du mercredi 13 juillet 2022 au mardi 19, de 20 heures à 6 heures du matin. Aussi, pour amener le calme la ville, a reçu un renfort d’éléments des forces de sécurité, venue de Touba, Mankono, Séguéla et Korgho.
En réalité, la mesure vise à « apaiser la situation », a confié M Famy. Selon lui, << toute manifestation sur les voies publiques et dans tous les endroits clos susceptibles de recevoir du public ». Aussi que << toute circulation de personnes et d’engins », aux heures de couvre-feu.
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