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Amorce de dialogue entre le chef de l’Etat et l’ex-Premier ministre : GPS fait des révélations sur les échanges entre Soro et Ouattara

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Le samedi 20 juillet 2024, Générations et peuples solidaires, au cours de la rencontre hebdomadaire de son Cadre restreint, a passé en revue plusieurs sujets d’intérêt national et international.

« DÉCLARATION N°005 DE GÉNÉRATIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES (GPS) RELATIVE À LA VIE DE LA NATION
À l’occasion de sa réunion du samedi 20 juillet 2024, le Cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) s’intéresse à plusieurs sujets marquants de l’actualité socio-politique internationale et nationale. ✓ De la paix dans le monde Le Président américain, Joe Biden, sous la pression des sénateurs et députés démocrates, a dû renoncer à sa candidature pour l’élection présidentielle de novembre 2024 aux États-Unis, dans une annonce faite ce dimanche 21 juillet 2024. À 81 ans, en se retirant de la course à l’élection présidentielle américaine, Joe Biden donne une leçon aux nombreux chefs d’État qui, malgré le poids des ans, continuent désespérément de s’accrocher au pouvoir.

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À ce stade, il est impossible de prédire qui remportera l’élection entre les républicains et le nouveau candidat que les démocrates choisiront pour remplacer Joe Biden. Cependant, il est certain que les démocrates ont soutenu la poursuite de la guerre russo-ukrainienne et soutenu Israël dans son conflit avec la Palestine. En revanche, Donald Trump, candidat républicain, a affirmé qu’une fois élu, il mettrait fin au conflit russo-ukrainien et apporterait la paix dans le monde. GPS, sans s’ingérer dans les affaires intérieures des pays souverains, exhorte les citoyens du monde et leurs dirigeants à œuvrer pour la paix, seule condition pour un développement durable mondial.

DE L’EXPULSION DE RESSORTISSANTS BURKINABE DE LA COTE D’IVOIRE
Selon les informations fournies par les autorités burkinabè, 164 personnes sur un groupe de 173 arrivées le samedi 13 juillet à Ouangolodougou, ville du nord de la Côte d’Ivoire, ont été refoulées trois jours plus tard et reconduites dans leur pays. Action pour un développement durable mondial.

DE L’EXPULSION DE RESSORTISSANTS BURKINABE DE LA COTE D’IVOIRE
Selon les informations fournies par les autorités burkinabè, 164 personnes sur un groupe de 173 arrivées le samedi 13 juillet à Ouangolodougou, ville du nord de la Côte d’Ivoire, ont été refoulées trois jours plus tard et reconduites dans leur pays. Aucune raison officielle n’a été impliquée pour le moment. Après l’expulsion de citoyens maliens de la Côte d’Ivoire en février 2024, l’on a assisté cette semaine à l’expulsion de citoyens burkinabè le 16 juillet 2024, sans qu’aucune raison officielle n’ait été donnée.

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De telles mesures, sans explications préalables, peuvent être sujettes à conjecture, d’autant plus que les autres voisins de la Côte d’Ivoire, notamment la Guinée, le Ghana et le Libéria, n’enregistrent pas l’expulsion de leurs citoyens. Cela pourrait suggérer que le récent retrait du Mali et du Burkina Faso de la Cedeao est une cause probable de ces expulsions. GPS demande au gouvernement ivoirien d’adopter une attitude de transparence et de renouer, par tous les moyens, le dialogue avec les États de la Confédération du Sahel, et enfin de faire la paix avec ses voisins.

DE LA SITUATION ALARANTE DU NIVEAU DES RECETTES FISCALES 2024
À l’occasion de son séminaire bilan des premier et deuxième trimestre 2024, qui s’est tenu le 17 juillet 2024, la direction générale des Impôts a révélé que sur un objectif de recettes de 1 314,7 milliards de FCFA pour le deuxième trimestre de l’année 2024, elle a recouvré 1 235,7 milliards de FCFA, soit un écart négatif de 78,9 milliards de FCFA. Ce chiffre, représentant un taux de réalisation de 94 %, est cependant en hausse de 113,2 milliards de FCFA, soit une progression de 10,1 % par rapport au deuxième trimestre 2023.

Le Cadre restreint estime cependant que, malgré les efforts continus de cette administration pour doter l’État de ressources financières, le résultat de sa mobilisation reste très en deçà du potentiel économique de la Côte d’Ivoire. GPS reste très préoccupé par cette situation, estimant qu’une bonne mobilisation des ressources intérieures est la seule alternative à la politique d’endettement à outrance du gouvernement actuel pour financer le développement du pays.

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En effet, la pression fiscale en Côte d’Ivoire reste encore faible, se situant autour de 14 % du PIB, alors que la norme communautaire de l’Uemoa est de 20 % du PIB. Pour combler cet écart, une panoplie de mesures s’impose. GPS interpelle instamment le gouvernement sur deux d’entre elles :

  • Une gestion plus vertueuse des dépenses fiscales En 2022, les dépenses fiscales concernant la TVA et les droits de douane se sont élevées respectivement à 257,8 milliards et 58,6 milliards de FCFA. D’autres types d’impôts sont concernés par ces « petits cadeaux » octroyés par l’État à certains de ses citoyens privilégiés.

Il est certes vrai que les dépenses fiscales peuvent être des mesures administratives visant à promouvoir certains pans de l’économie ivoirienne. Cependant, ce que l’on observe avec le gouvernement actuel, c’est que les dépenses fiscales deviennent de petits arrangements entre partenaires politiques ou d’affaires au détriment des véritables bénéficiaires.

  • Un règlement de la dette intérieure Pour GPS, la corrélation entre le règlement des factures des opérateurs économiques par l’État et le respect de leurs obligations fiscales est évidente. Or, il est remarquable que depuis l’avènement au pouvoir du RDR recoloré en Rhdp pour fuir un examen de conscience politique, la situation de nombreux opérateurs économiques se détériore à cause du non-règlement de la dette fournisseurs intérieure.

Plusieurs responsables de PME-PMI ont fait faillite parce que l’État ne fait pas du règlement de leurs dettes une priorité. Plus l’on assiste à des fermetures d’entreprises, moins de ressources fiscales entrant dans les caisses de l’État. L’ampleur de la situation est révélée par la direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor. Cette administration, faisant le point de sa trésorerie future, annonçait qu’elle prévoyait un règlement de 7 000 milliards de dette intérieure entre 2024 et 2026.

Il faut noter que la corruption endémique du gouvernement aggrave la morosité de notre économie et la dégradation des conditions de vie des Ivoiriens. La preuve en est que, alors que le gouvernement se vante de ses succès économiques, la réalité démontre le contraire. Les nombreux cas de suicides d’Ivoiriens et les épidémies constatées de dengue et de paludisme montrent que la Côte d’Ivoire n’est pas le paradis sur terre que la propagande a voulu nous vendre.

GPS invite donc le gouvernement à faire du règlement de la dette intérieure une priorité de premier ordre. GPS exige du gouvernement ivoirien que les questions de santé et de la cherté de la vie soient traitées avec diligence pour soulager les plus défavorisés de la société.

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DES ÉCHANGES TÉLÉPHONIQUES ENTRE LE PRÉSIDENT OUATTARA ET LE PREMIER MINISTRE GUILLAUME SORO
Une certaine recrudescence s’observe dans la narration du contenu des échanges téléphoniques qui ont eu lieu entre le Président Ouattara et le Premier ministre Soro au mois de mars 2024 par une presse subornée. L’objectif étant de présenter le Premier ministre Soro comme un hère désespéré en quête éperdument de la pitié du Président Ouattara.

L’intention manifestée est de l’humilier sur la place publique, espérant ainsi le livrer à la moquerie de la cohue. Et pourtant, les faits sont plus profonds que cela. Nous l’allons démontrer tout à l’heure. M. Guillaume Soro, qui a une idée éminente et une haute appréciation des responsabilités étatiques qu’il a assumée à un assez jeune âge, s’est toujours efforcé d’agir en conséquence.

Contrairement à ce qu’on peut penser, M. Soro, se postant à la hauteur de ce qu’on peut espérer d’un homme d’État et en dépit des différends graves avec le Président Ouattara, s’est imposé d’appeler. au téléphone celuici, au nom de l’intérêt supérieur de la paix et de la réconciliation nationale.

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Aussi, lorsqu’en juillet 2020 survint le décès tragique du Premier ministre Amadou Gon-Coulibaly, imaginant sa grande douleur et sa tristesse, M. Soro se fit le devoir d’appeler le Président Ouattara pour lui présenter ses condoléances, en vain. Il doit se résoudre à les transmettre par le canal de l’actuel ministre des Transports, M. Amadou Koné, neveu du défunt.

Cette démarche insistante et sincère n’aurait-elle pas dû être l’amorce d’une décrispation ? Un plus tard, en 2021, à la mort du Premier ministre Hamed Bakayoko, une fois encore, M. Soro a tenté de joindre le Président Ouattara pour lui présenter ses condoléances. Ses tentatives furent toutes éconduites. Que l’on comprenne bien l’objet des initiatives de M. Soro. Certes, l’on peut être opposé politiquement ou même adversaire irréductible, sans que cela fasse de nous des ennemis mortels. Du moins, c’est cela notre compréhension de la concurrence politique.

M. Soro regrette fortement que le Président Ouattara ait refusé tout contact dans de telles circonstances douloureuses pour la nation. M. Soro, enraciné dans la tradition africaine, fait remarquer que dans bien des us et coutumes africaines, toute querelle, aussi forte soit-elle, s’efface devant la mort.

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La douleur autour d’un décès, d’une perte commune, prévaut sur les conflits et autres inimitiés, au moins le temps des obsèques. Mieux, là, accorde-t-on le pardon et se noue la vraie réconciliation autour de la dépouille mortelle. Telles sont la sincérité et la vérité matérielle des faits. Il y a bien là une cohérence et une constance dans la démarche régalienne et républicaine de M. Soro. C’est dans cette même logique de cohérence que quand advint la libération des prisonniers politiques de février 2024,

M. Soro a pris l’initiative d’appeler le Président Ouattara pour deux raisons. La première pour lui dire sa satisfaction et ses remerciements pour l’élargissement de ses compagnons emprisonnés. La deuxième, pour lui demander l’apaisement et lui réitérer ses mots d’excuses qu’il avait déjà publiquement exprimés au mois de septembre 2018. Les échanges avaient été cordiaux, empreints de chaleur et laissaient augurer un vrai début de dé crispation.

Quelle ne fut donc la déception de constater que trois jours après cet échange téléphonique apprécié et avant que M. Soro n’ait eu le temps d’informer ses collaborateurs, que la presse faisait déjà ses choux gras. Elle révélait en partie un contenu détaillé, mais quelque peu biaisé de la conversation intervenue entre ces deux hommes d’État.

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Depuis lors, des journalistes se font les exégètes d’une conversation téléphonique qui a strictement eu lieu entre les deux personnalités et à laquelle ils n’étaient pas conviés. Vous conviendrez que la préoccupation réside dans le fait que l’on ne peut avoir un échange téléphonique avec une autorité d’une aussi grande importance et en préserver la confidentialité.

De deux choisit l’une. Soit les téléphones étaient piratés par toujours la même presse, soit les informations ont été intentionnellement divulguées aux journalistes bien choisis. Dans les deux cas de figure, cela s’est avéré préjudiciable à la poursuite d’échanges sereins. Avouons qu’il est tout de même embarrassant et inconfortable, alors qu’on a parlé avec la plus haute autorité de son pays, de voir son propos tronqué et être la levée de la presse et de certains partisans.

M. Soro peut assurer qu’il a eu de nombreux échanges téléphoniques avec de nombreux chefs d’État jusqu’à présent en exercice, sans que cela n’atterrisse dans les magnétophones de journalistes. En tout état de cause, la volonté du Premier ministre Soro de servir la Côte d’Ivoire demeure intacte. Aussi, est-il disposé à poursuivre les échanges avec le Président Ouattara dans un esprit de respect mutuel et sur des téléphones sécurisés à l’abri des manipulations médiatiques. GPS encourage les deux hommes d’État à maintenir le dialogue comme l’a toujours prêché feu le Président Félix Houphouët-Boigny.

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DU HARCELEMENT JUDICIAIRE DU VICE-PRESIDENT DE GPS, M. SOULEYMANE KAMARATE KONE DIT SOUL TO SOUL
Le 16 juillet dernier, M. Souleymane Kamaraté Koné, vice-président de GPS, comparaissait pour la troisième fois depuis sa libération en février 2024, dans l’affaire de la résidence d’Abidjan-Marcory de Guillaume Soro, saisie en représailles politiques. L’audience a été renvoyée au 22 octobre 2024 après les vacances judiciaires. Ces rapports incessants visent à le maintenir en laisse et à freiner la mobilisation des membres du mouvement, faisant de ce dernier un otage politique. GPS rappelle que l’acquisition de la résidence de M. Soro, mise en œuvre en 2007 sous le gouvernement d’alors, était légale et transparente.

Les ministres des Finances, Charles Diby Koffi, et du Logement, Marcel Amon Tanoh, ont piloté cette opération en toute transparence et conformément aux instructions du gouvernement, dans la plus grande clarté. Les traces de cette acquisition se trouvent d’ailleurs dans les livres comptables de l’État.

Il ne s’agit donc aucunement d’un détournement comme le pouvoir en place a tenté de le faire croire. Il faut par ailleurs révéler que le Président Ouattara a bénéficié du même traitement financier d’un montant équivalent pour réhabiliter sa résidence de Cocody en guise de compensation. Ceci est un fait. GPS exprime sa compassion à l’égard de M. Koné et de sa famille pour la torture morale infligée par ces convocations judiciaires multiples. GPS questionne la sincérité de la grâce présidentielle accordée, alors que la justice continue de harceler un cadre pour ses opinions politiques.

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Il est impératif que le gouvernement respecte les droits fondamentaux des citoyens et ne transforme pas la justice en outil de combat politique, au détriment de l’État de droit et des libertés constitutionnelles. GPS reste mobilisé aux côtés de son vice-président dans cette épreuve et lui as sur son soutien sans faille.

Fait à Abidjan, le 23 juillet 2024. Le cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) ». NB : La titraille est de la Rédaction

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