Le secteur aérien français fait face à une période de turbulences. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a déposé un préavis de grève pour le 14 novembre qui pourrait entraîner des annulations de vols, notamment vers l’Algérie.
Cette mobilisation est une réaction directe à l’annonce d’une augmentation significative de la Taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), également connue sous le nom de « taxe Chirac ».
Les pilotes, représentés par le SNPL, ont déposé un préavis de grève en protestation contre le triplement de la taxe sur les billets d’avion. Cette mesure, qui vise à renflouer les caisses de l’État, devrait entraîner une importante augmentation des tarifs et pourrait à terme réduire la compétitivité des compagnies aériennes françaises.
Les compagnies opérant des liaisons entre la France et l’Algérie, telles qu’Air France et Transavia, sont particulièrement concernées.
Elles pourraient être contraintes d’augmenter les tarifs de leurs vols pour compenser cette nouvelle taxe. Les estimations indiquent que les prix des billets pourraient augmenter de 2,63 à 9,50 euros en classe économique, selon la distance.
Le préavis de grève déposé par le SNPL pourrait entraîner des perturbations importantes dans le trafic aérien. Si le mouvement est maintenu, les voyageurs pourraient faire face à des retards ou à des annulations de vols, compliquant leurs projets de voyage.
Les voyageurs sont les premières victimes de cette situation. Les annulations et les retards de vols sont à craindre, notamment sur les lignes les plus fréquentées.
Cette grève intervient alors que le secteur aérien commençait tout juste à se remettre de la crise sanitaire.
Les compagnies aériennes avaient mis en place des plans de reprise ambitieux, mais cette nouvelle perturbation risque de compromettre leurs efforts. Les pilotes dénoncent une mesure injuste qui pénalise les voyageurs et met en péril l’emploi dans le secteur.
Les compagnies aériennes craignent une perte de compétitivité et une baisse de leur chiffre d’affaires. Le gouvernement, quant à lui, justifie cette hausse par la nécessité de financer des projets d’intérêt général.
Si rien n’est fait pour mettre fin à la guerre, cet autre pays d’Afrique va s’ajouter à la liste des pays comme le Niger, le Mali, et le Burkina Faso où Air France a suspendu ses vols.
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