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Article 48 : Tidjane Thiam révèle un fait troublant sur l’ex-ministre Abdourahmane Cissé

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Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), a une nouvelle fois dénoncé l’application sélective de l’article 48 du code de la nationalité ivoirienne, qui a conduit à son exclusion de la course à l’élection présidentielle d’octobre 2025.

Le 4 juin dernier, l’ancien patron du Crédit Suisse a été officiellement radié de la liste électorale, en exécution d’une décision judiciaire rendue le 22 avril 2025.

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Un usage opportuniste
Dans son verdict, la juge administrative a estimé que Tidjane Thiam avait perdu sa nationalité ivoirienne en raison de sa double nationalité au moment de son inscription. Cette décision, prise dans le cadre du contentieux électoral, n’est susceptible d’aucun recours.

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Face à ce qu’il considère comme une injustice, le candidat désigné du PDCI-RDA est monté au créneau. Lors d’un live TikTok diffusé depuis l’étranger, il a dénoncé l’usage opportuniste d’un texte méconnu, qu’il estime exhumé à dessein.

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« On dit que c’est la loi de mon grand-père [le Président Félix Houphouët-Boigny], et qu’il faut m’y soumettre. Mais en 64 ans, jamais il ne l’a appliquée. Maintenant, on dit que j’aurais dû savoir ? Moi je dis que je ne savais pas que cette loi existait. Et je n’ai pas honte de l’admettre », a-t-il déclaré.

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Il avait la nationalité britannique lorsqu’il était chez Goldman Sachs, d’après mes informations. Il a pourtant occupé de hautes fonctions : ministre du Pétrole, secrétaire général de la présidence
Thiam fustige l’inégalité d’interprétation de la loi. « On applique une loi à certains et pas à d’autres. Or, le principe d’égalité devant la loi est un principe constitutionnel. Il est incontournable », a-t-il martelé en substance.

Dans cette même intervention, Tidjane Thiam a évoqué un cas qu’il juge révélateur : celui de l’ex-ministre Abdourahmane Cissé. « Il avait la nationalité britannique lorsqu’il était chez Goldman Sachs, d’après mes informations. Il a pourtant occupé de hautes fonctions : ministre du Pétrole, secrétaire général de la présidence… Si moi, on annule tous mes actes en tant que président du PDCI pour une supposée perte de nationalité, alors les actes pris par lui aussi devraient être annulés ? », a-t-il interrogé.

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Enfin, s’appuyant sur un livre du ministre Cissé Bacongo, actuel secrétaire exécutif du RHDP, et inconditionnel du président Alassane Ouattara, Thiam conclut : « Il y est écrit qu’on ne peut perdre la nationalité ivoirienne sans décret. Pourtant, moi, j’ai été déclaré déchu de ma nationalité sans aucun décret. »

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