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Au PDCI-RDA, tension entre Tidjane Thiam « Aujourd’hui, il y a trop de rivalités de personnes, trop de personnes qui se chamaillent (…) Si le congrès se passe mal, le président sera mal élu »

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En réitérant son engagement à briguer la présidence du PDCI-RDA suite à la suspension du 8e congrès extraordinaire du parti, Tidjane Thiam répond de manière catégorique à Jean-Louis Billon, qui aurait souhaité le retrait de sa candidature.

« Quelle que soit la date ou la forme du scrutin, je serai candidat. On peut changer la formule, on peut changer la date, je serai candidat », a déclaré l’ancien PDG du Crédit Suisse. Il a appelé ses partisans au calme, les exhortant à ne pas réagir aux provocations peu après la décision de justice suspendant le 8e congrès extraordinaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, initialement prévu le samedi 16 décembre 2023 au siège du PDCI-RDA.

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 » J’aurais préféré qu’il ne soit pas candidat »
Cette déclaration de Tidjane Thiam, faite devant les militants venus des quatre coins du pays pour participer au congrès électif, est également une réponse directe à Jean-Louis Billon, vice-président du parti, qui avait exprimé le souhait de voir Tidjane Thiam se retirer de la course à la présidence du PDCI-RDA.

« J’aurais préféré qu’il ne soit pas candidat », avait déclaré Billon dans une interview à 7 Info, à la veille du congrès extraordinaire, soulignant qu’il ne devrait pas y avoir de candidature du président du parti à la convention désignant le candidat du PDCI-RDA pour la présidentielle de 2025.

La suspension du congrès, décidée suite à une plainte déposée par deux congressistes de Yopougon, a mis en lumière les tensions internes au sein du PDCI-RDA. Ils dénonçaient de graves irrégularités dans la conduite du processus électoral devant aboutir au choix du prochain président du parti. Outre ces derniers, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef, s’était insurgé contre son « exclusion » au motif d’une procédure de contrôle judiciaire ouverte à son encontre.

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Aujourd’hui, il y a trop de rivalités de personnes, trop de personnes qui se chamaillent (…) Si le congrès se passe mal, le président sera mal élu
Avant la tenue du scrutin, Jean-Louis Billon et Thierry Tanoh, deux figures du parti, avaient tiré la sonnette d’alarme quant à « l’opacité du processus électoral ». M. Billon avait réaffirmé cette position à la veille du 8ᵉ congrès extraordinaire, soulignant également les risques liés à des rivalités personnelles et à des luttes intestines au sein du parti.

« Aujourd’hui, il y a trop de rivalités de personnes, trop de personnes qui se chamaillent (…) Si le congrès se passe mal, le président sera mal élu », interpellait-il. Tidjane Thiam, faut-il le souligner, était le principal favori à cette élection. Il devrait croiser le fer avec Jean-Marc Yacé, après le ralliement de Noël Akossi Bendjo, la « mise à l’écart » de Maurice Kakou Guikahué et le retrait de Moïse Koumoué.

A LIRE AUSSI : Report du congrès du PDCI-RDA : la direction du parti « exprime sa grande indignation et condamne »

Un bureau politique a été convoqué en urgence par la direction du parti pour décider de la nouvelle date du congrès, après la suspension par décision de justice du 8ᵉ congrès extraordinaire. Selon les textes du parti, l’intérim assuré par le président Cowppli-Bony depuis le décès d’Henri Konan Bédié, le 1ᵉʳ août 2023, prend fin le samedi 2 février prochain.

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