Burkina : Après sa victoire judiciaire, Gbagbo Koné rejoint l’espace AES, il explique son choix de Ouagadougou

Après sa victoire judiciaire en France, Souleymane Koné dit Koné Gbagbo a décidé de rejoindre le Burkina Faso dans la soirée de ce lundi 10 mars 2025, ou il a été accueilli en triomphe.

Il s’en explique dans un message empreint de détermination et de défiance envers ceux qu’il considère comme les représentants d’un ordre impérialiste qui cherche à le réduire au silence. Face à ce qu’il décrit comme une volonté manifeste de l’évincer, Souleymane Koné Gbagbo a remporté une bataille judiciaire en France.

Selon lui, un complot aurait été ourdi contre sa personne, allant jusqu’à l’organisation d’une tentative d’enlèvement à son domicile.

Il affirme que des individus encagoulés auraient été positionnés pour l’arrêter et le déshumaniser. Cependant, grâce au soutien de ses avocats et de la mobilisation panafricaine, il dit avoir réussi à faire reconnaître ses droits par la justice française.

« Les juges ont dit au préfet : Monsieur le Préfet, vous avez tort. Monsieur Koné a raison », s’est-il réjoui, indiquant que la décision de justice lui accordait 1 000 euros en guise de réparation. Pourtant, selon lui, cette victoire n’a pas mis fin aux manœuvres visant à l’extrader ou à l’intimider.

Face à ce qu’il qualifie de nouvelles manœuvres pour tenter de le réduire au silence, Souleymane Koné Gbagbo a pris la décision de rejoindre le Burkina Faso, un pays membre de l’Alliance des États du Sahel (AES). Pour lui, cet espace représente un havre de liberté et de vérité, loin des pressions de l’Occident.

« Ce qu’ils veulent, c’est me faire taire », affirme-t-il avec fermeté. Mais il se refuse à abdiquer. Connu pour son engagement panafricaniste, il réaffirme sa détermination à continuer son combat pour la souveraineté africaine.

Se posant en résistant face aux forces qu’il accuse d’entraver l’émancipation des nations africaines, Souleymane Koné Gbagbo se dit prêt à faire face aux défis à venir. « Je préfère mourir dans la dignité que de vivre dans l’opulence de la honte », a-t-il déclaré, témoignant ainsi de son attachement aux valeurs qu’il défend.

Son arrivée au Burkina Faso intervient dans un contexte marqué par la montée en puissance de l’AES, qui entend redéfinir ses relations avec les puissances étrangères. Reste à savoir quel rôle il y jouera et quelles seront les prochaines étapes de son engagement politique.