En fin de contre, Paris a cédé, Emmanuel Macron rappelle son ambassadeur Luc Hallade sur le coup d’une expulsion de la part de Ouagadougou, quelques jours après avoir concédé, la aussi le départ des forces spéciales françaises de l’opération Sabre du pays des hommes intégres.
L’annonce a été faite par le ministère des affaires étrangères le 26 janvier 2023 officiellement « pour consultations » juste après qu’elle ait annoncé le retrait de ses troupes du Burkina Faso dans un délai d’un mois comme le prévoit l’accord de 2018 entre Ouagadougou et Paris.
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« Dans le contexte des derniers développements intervenus au Burkina Faso, nous avons décidé de rappeler notre ambassadeur à Paris, pour mener des consultations sur l’état et les perspectives de notre coopération bilatérale », a indiqué un représentant du Quai d’Orsay à L’AFP.
Anne Claire Legendre dans son point de presse note que, Paris et Ouagadougou se sont convenu « de traiter de ce sujet en bonne entente et dans les formes diplomatiques qui sont habituelles ».
Dans le contexte actuel, un tel rappel pour consultations est signe de mécontentement qui tombe comme par hasard avec une demande des autorités burkinabées du replacement de l’ambassadeur français, Luc Hallade.
Pour rappel, en décembre, les nouvelles autorités burkinabées avaient adressée à Paris une missile demandant le départ de ce dernier. Il lui ait reproché d’avoir publiquement divulgué l’état de dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. Notons que, Ouagadougou a changé sa politique anti terroristes depuis l’arrivée d’Ibrahim Traoré à la tête de la transition et loue un partenariat avec la Russie qu’elle qualifie de « choix de la raison ».
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