Marc Brys, l’entraîneur de l’équipe nationale, se trouve au cœur d’une controverse concernant une supposée lettre de démission, qu’il conteste vigoureusement.
La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a diffusé dans l’après-midi un communiqué annonçant avoir reçu la démission du sélectionneur belge. Selon ce document, la lettre de démission daterait du 21 juillet et mentionnerait des arriérés de salaire sur deux mois.
Cette annonce a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, provoquant de nombreuses réactions dans le milieu footballistique camerounais.
Démenti
Quelques heures après la publication du communiqué de la Fécafoot, Marc Brys a réagi par écrit pour nier formellement être l’auteur de cette lettre de démission. Dans sa réponse, le technicien belge évoque un possible piratage de sa messagerie électronique.
« Je n’ai jamais rédigé ni envoyé de courrier de démission », précise-t-il dans sa déclaration, qualifiant la situation de « regrettable » et soulignant qu’elle a généré « des réactions précipitées ».
Des versions contradictoires
La situation devient encore plus complexe avec les déclarations contradictoires des différentes parties. D’un côté, des sources proches de la Fécafoot maintiennent que la démission a bien été transmise par courrier recommandé. De l’autre, le ministère des Sports dénonce ce qu’il qualifie de « manipulation ».
Concernant la question salariale évoquée dans la prétendue lettre, le ministre des Sports assure que tous les paiements ont été effectués dès le 18 juillet. Toutefois, certaines sources suggèrent que ces versements auraient eu lieu après la réception de la lettre litigieuse.
Cette confusion intervient à un moment critique pour l’équipe nationale camerounaise. Les Lions Indomptables doivent disputer deux rencontres importantes dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : contre l’Eswatini le 3 septembre et face au Cap-Vert trois jours plus tard.
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