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COP 27 : le Groupe de la Banque africaine de développement et la BERD expriment leur engagement à s’adapter aux changements climatiques et à aider les entreprises africaines à devenir plus résilientes

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ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 5 décembre 2022/ — Le président de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), Akinwumi Adesina et la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Reinaud-Basso, sont convenus que leurs organisations allaient intensifier leur coopération pour renforcer la résilience des entreprises africaines. Les deux dirigeants de banques de développement se sont entretenus lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) qui s’est tenue à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 6 au 18 novembre 2022.

M. Adesina a souligné que « l’adaptation aux changements climatiques en Afrique était une condition essentielle pour préserver la croissance économique et maintenir la cohésion sociale sur le continent. »

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Mme Reinaud-Basso a confirmé l’engagement de la BERD à soutenir la mise en œuvre du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique, une initiative lancée conjointement par la Banque africaine de développement et le Centre mondial pour l’adaptation en 2021. Ce programme vise à mobiliser 25 milliards de dollars d’ici 2025. L’objectif est d’accélérer les mesures d’adaptation aux changements climatiques en Afrique à travers quatre domaines prioritaires : la sécurité alimentaire, les infrastructures résilientes, l’entrepreneuriat des jeunes et la création d’emplois, ainsi que les financements innovants pour l’adaptation aux changements climatiques.

Le réchauffement climatique commande de repenser la manière dont les infrastructures, les villes et les systèmes financiers sont conçus et exploités. Cela nécessite des partenariats efficaces entre les acteurs publics et privés et un engagement fort avec la société civile.

En établissant des partenariats et en travaillant en étroite collaboration avec les institutions gouvernementales, les services publics, les entreprises locales et les communautés, les banques multilatérales de développement telles que la Banque africaine de développement et la BERD peuvent jouer un rôle de catalyseur dans l’élaboration des approches financières qui sous-tendent cette transformation, puisque les modèles de financement utilisent à la fois les canaux publics et privés.

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Les banques multilatérales de développement peuvent également soutenir le développement de produits de financement innovants en utilisant des approches de financement mixte et en développant des instruments basés sur le marché qui récompenseront les entreprises investissant dans des projets de résilience climatique. Les deux institutions sont convenues de collaborer pour développer davantage le Mécanisme des bénéfices de l’adaptation de la Banque africaine de développement. Elles exploreront des approches non marchandes innovantes au titre de l’article 6.8 de l’Accord de Paris.

La Banque africaine de développement et la BERD vont élargir leur coopération dans toutes ces sphères d’activité dans le cadre du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique. Elles soutiendront prioritairement les pays et les clients pour comprendre les risques climatiques physiques et augmenter les investissements d’adaptation.

« L’Afrique a le potentiel pour devenir un leader mondial en matière de solutions et de services d’adaptation aux changements climatiques et nous voulons étendre notre coopération pour aider le continent à réaliser son potentiel », a déclaré Mme Reinaud-Basso.

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M. Adesina a déclaré que son homologue de la BERD et lui-même étaient parfaitement d’accord sur la nécessité pour les banques multilatérales de développement d’adapter leurs modèles économiques afin de répondre aux multiples crises auxquelles elles sont confrontées, notamment celle des changements climatiques, et sur la tâche consistant à mettre en place des économies résilientes.

« Tout en préservant leur notation triple A, qui doit rester la pierre angulaire du modèle économique des banques multilatérales de développement, elles doivent trouver des moyens d’obtenir davantage de capital-risque afin de mobiliser plus d’investissements du secteur privé », a déclaré M. Adesina et d’ajouter : « Un de ces moyens à court terme est de réaffecter une partie des droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire international appartenant aux pays riches aux banques multicanales de développement. Celles-ci ont la capacité de multiplier leur valeur par 3 ou 4. La Banque africaine de développement et la BERD sont toutes deux prêtes à mettre en œuvre cette option, qui constituera une excellente optimisation des ressources pour les pays qui fourniront des droits de tirage spéciaux (DTS). »

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