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Côte d’Ivoire : A Abidjan, répond aux accusations du capitaine Ibrahim Traoré « Jamais [elle] ne sera une terre de déstabilisation »

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La Côte d’Ivoire est un pays de paix et de dialogue et ne sera jamais un terreau de déstabilisation, a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Léon Kacou Houadja Adom, en réponse aux accusations du Burkina Faso.

Depuis le coup d’État de septembre 2022, les tensions entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se sont accrues, chaque pays accusant l’autre de déstabilisation. Le 23 septembre 2024, le ministre burkinabé de la Sécurité, Mahamadou Sana, a affirmé que des Burkinabés en Côte d’Ivoire menaient des actions subversives.

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En mai 2024, Ibrahim Traoré accusait Abidjan d’héberger des « déstabilisateurs ». En juillet, il a renforcé ces allégations, évoquant un « centre d’opérations » contre son régime à Abidjan.

Abidjan prône la paix et le dialogue
Face à ces accusations, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Léon Kacou Houadja Adom, a tenu à clarifier la position de son pays dans une interview accordée à Jeune Afrique, publiée le 5 février 2025.

« La Côte d’Ivoire est un pays de paix et de dialogue. Jamais [elle] ne sera une terre de déstabilisation », a-t-il martelé, rappelant que son pays, terre d’accueil, compte 29 % de résidents d’origine étrangère.

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« Le président Houphouët-Boigny disait que le dialogue était l’arme des forts. Le président Alassane Ouattara ne fait que le prôner, c’est pour cela qu’il fait preuve de beaucoup de mansuétude vis-à-vis des avanies qui sont proférées contre lui tous les jours », a aussi déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Une « rotation diplomatique normale »
Léon Kacou Houadja Adom a par ailleurs évoqué le récent rappel des diplomates burkinabè en poste à Abidjan, que certains ont vu comme un nouveau signe de tensions.

Pour le chef de la diplomatie ivoirienne, il ne s’agit que d’une « rotation diplomatique normale » qui ne remet pas en cause les relations entre les deux États.
« Il existe une règle qui consiste, à une périodicité établie, à faire bouger les uns et les autres.

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Au Burkina Faso, ce mouvement diplomatique intervient tous les cinq ans et c’est dans le cadre de cette rotation que certains membres du personnel de cette ambassade ont été rappelés, mais ils seront remplacés, et un chargé d’affaires a été nommé », a-t-il expliqué.

Et de conclure : « Les ambassades du Burkina Faso, du Niger et du Mali en Côte d’Ivoire fonctionnent normalement. Les nôtres aussi dans ces pays.

Nous y avons des fonctionnaires, et tout se passe bien pour l’instant. Par ailleurs, le dialogue n’est pas rompu avec mes homologues, nous maintenons des canaux de discussion. Nous pensons qu’après tout, nous sommes des frères et rien ne nous sépare ».

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