Connect with us

A La Une

Côte d’Ivoire : A Lakota, Gbagbo cogne le régime Ouattara : « L’argent travaille où ? Et il y a quelqu’un qui dit que l’argent circule, il n’y a plus d’argent »

Publié

on

En visite à Lakota, Laurent Gbagbo a lancé de véritables piques au président Alassane Ouattara.

Laurent Gbagbo a séjourné dans la localité de Lakota, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, le samedi 25 novembre 2023. Le président du PPA-CI (Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire) a pris part à la cérémonie d’investiture de Prince-Arthur Dalli, nouveau maire de la Lakota.

Publicité

L’ancien chef d’État a saisi l’opportunité pour critiquer la gouvernance d’Alassane Ouattara. Dans son allocution, le « Woody » de Mama a rappelé que quand il était aux affaires, le prix du cacao était fixé à 1200 francs le kilogramme. Ce qui avait conduit de nombreux planteurs à s’adonner à la culture du cacao. « On a acheté l’hévéa à des prix intéressants », a aussi déclaré Laurent Gbagbo.

A LIRE AUSSI : Blé Goudé sans détour : « Gbagbo est mon père et je n’accepterais jamais de servir de mouton de sacrifice, je l’aime et il est dans mon cœur »

Pour l’opposant ivoirien, la situation sous l’ère Alassane Ouattara est déplorable. « Mais aujourd’hui, tu vas nettoyer sous les caféiers, cacaoyers. Et au moment d’acheter, on te donne un papier, un reçu », a lâché l’ancien époux de Simone Éhivet Gbagbo. Le fondateur du FPI (Front populaire ivoirien) est formel, « il n’y a plus d’argent ».

« Et il y a quelqu’un qui dit que l’argent circule. Ah bon ? Ça circule où ? L’argent travaille où ? Ça travaille où ? Pour que ça travaille, il faut que ça passe par le poche des gens. L’argent qui travaille, c’est l’argent qui passe par la poche des gens. Si l’argent ne passe pas dans la poche des gens, c’est que ça ne travaille pas », a soutenu l’ex-pensionnaire de La Haye.

Publicité

A LIRE AUSSI : Meurtre à Yopougon : Un agent de douane et sa sœur assassinés à leur domicile par le fils du défunt mari de la mère

Laurent Gbagbo est également revenu sur l’arrestation de l’activiste Stive Bico. Il a avoué ne pas comprendre l’interpellation et l’extradition de ce cyberactiviste via l’avion présidentiel. « Non seulement, on l’a arrêté, mais on a envoyé un avion de ma flotte présidentielle pour le chercher. Qu’est-ce-qu’il a commis comme crime pour qu’on déplace un avion présidentielle pour aller le chercher ? », s’est-il offusqué.

Publicité
Share via
Copy link
Powered by Social Snap