Côte d’Ivoire : Après sa brillante victoire aux municipales, KKP « C’est une mission accomplie puisqu’il y a un écart de plus de 5000 voix » à Yamoussoukro

Vainqueur des Municipales, Me Kouassi Kouamé Patrice, candidat PDCI-RDA nous a livré ses premiers mots au terme de cette bataille électorale.

Quels sont vos premiers mots suite à votre élection à la Mairie de Yamoussoukro ?
Vous avez pu le constater, nous avons eu une campagne apaisée. Nous avons eu des élections apaisées et l’objectif, c’était cela.

Yamoussoukro n’est pas n’importe quelle ville, c’est la ville Houphouët-Boigny, c’est la ville qui abrite la Basilique Notre Dame de la paix et donc le premier challenge que nous avions, c’est déjà réaliser des élections apaisées au niveau de Yamoussoukro.

C’est un pari qui est réussi puisque tout s’est passé dans le calme jusqu’à la proclamation provisoire des résultats. Donc c’est le premier constat de satisfaction que nous avons que tout se soit déroulé dans un climat d’apaisement au niveau de Yamoussoukro.

La deuxième chose que nous avons pu constater, c’est la mobilisation exceptionnelle que nous avons pu voir au cours de cette campagne.

Mobilisation de la population qui est sortie vraiment massivement pour manifester leur adhésion au candidat et à la liste PDCI-RDA à Yamoussoukro. C’est une adhésion sans précédent à Yamoussoukro que nous avons pu constater.

Cela est dû au fait que le PDCI-RDA a fait bloc derrière la tête de liste et le PDCI. Tout le monde, que ce soient les secrétaires de section, les élus, les cadres, le maire sortant, l’UFPDCI, la JPDCI, vraiment tout le personnel politique a fait bloc, un bloc homogène derrière la candidature PDCI à Yamoussoukro.

Ça également, c’est sans précédent de voir cette unité du PDCI. Nous nous félicitons d’avoir pu fédérer tout le monde autour de la candidature PDCI à Yamoussoukro.

L’autre pari, c’était de gagner pour honorer la mémoire du président Henri Konan Bédié.

Oui, c’était également de gagner pour honorer la mémoire du président Henri Konan Bédié. Nous avions décidé, après les élections sénatoriales, symboliquement de nous rendre à Daoukro pour donner notre victoire au président Henri Konan Bédié.

Nous y tenions, nous l’avions prévu. L’homme propose, Dieu dispose. Le Président Henri Konan Bédié n’est plus certes là, mais nous ferons symboliquement le voyage de Daoukro pour lui donner la victoire.

Vous avez parlé de la forte mobilisation. C’était un sursaut d’orgueil pour vos parents ou c’est votre message de campagne qui a séduit les populations.

Ce n’est pas seulement le candidat KKP et comme je le disais à l’équipe de campagne, je dis, c’est la victoire de tout le monde, mais c’est une victoire individuelle.

Chacun s’est senti concerné par cette élection, chacun a battu campagne dans son quartier, dans son association, dans son village. Partout où les militants du PDCI étaient, chacun a battu campagne à son niveau.

C’est ce qui explique cette mobilisation-là, cette unité et cette volonté de donner la victoire au PDCI-RDA. Chacun a fait son travail à son niveau et c’est ce qui nous a permis d’avoir ces résultats.

Dès le départ, j’ai dit que nous n’allions pas à cette élection seulement pour gagner, il était important pour nous qu’il y ait un écart significatif entre le PDCI et le RHDP. C’est une mission accomplie puisqu’il y a un écart de plus de 5000 voix.

Quel message avez-vous aux populations ?
J’adresse mes remerciements à la population et mes remerciements particuliers aux villages de la Commune qui ont eu une mobilisation exceptionnelle et des résultats exceptionnels.

Ça prouve bien que le PDCI est vraiment implanté dans ses racines à Yamoussoukro. Et les racines du PDCI à Yamoussoukro, c’est dans les villages, les branches c’est dans la ville.

Et les résultats que nous avons obtenus dans nos villages prouvent que le PDCI est bien vivant dans nos villages en dépit de ce qu’on a voulu nous faire croire par rapport à des candidats qui venaient de ces villages ou qui étaient du RHDP, qui ont voulu nous faire croire que le PDCI était en perte de vitesse dans ces villages.

Je crois que la réponse a été donnée par rapport aux résultats que nous avons obtenus dans lesdits villages. C’est le PDCI qui reste maître du terrain dans ces villages. Et donc il n’y a pas de discussion à avoir à ce niveau-là.

Le Nouveau Réveil