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Damana Adia Pickass, cadre du parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, encourt 20 ans de prison dans le cadre du procès de l’attaque du 2ᵉ bataillon d’Abobo.
L’affaire remonte aux nuits du 20 et 21 avril 2021, lorsque des hommes armés non identifiés ont attaqué ce camp militaire situé dans le nord d’Abidjan.
Encourt 20 ans de prison
Désigné comme le présumé instigateur de cette opération, Damana Pickass, cadre du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), et ses quatre coaccusés font l’objet de poursuites judiciaires depuis 2023. Leur procès devrait connaître son dénouement dans les prochains jours.
Lors de l’audience du mercredi 5 février 2025, le procureur de la République a requis 20 ans d’emprisonnement ferme, assortis d’une amende de 10 millions de FCFA, contre l’ancien secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo et chacun de ses coaccusés.
Un acharnement politique ?
Outre Damana Pickass, plusieurs autres partisans de Laurent Gbagbo font l’objet de procédures judiciaires. Parmi eux, Justin Koua, Charles Rodel Dosso, Gala Kolébi et d’autres risquent également de lourdes peines de prison.
Récemment, le PPA-CI a dénoncé un « acharnement » contre ses cadres, y voyant une manœuvre visant à affaiblir le parti et à écarter les proches collaborateurs de Laurent Gbagbo, candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Selon le parti, ces poursuites s’inscrivent dans une volonté de « museler » l’opposition à travers l’instrumentalisation de la justice.
Pickass et Koua Justin sont constamment convoqués devant les tribunaux simplement parce qu’ils ont exprimé une opinion que certains ne voulaient pas entendre
« Pickass et Koua Justin sont constamment convoqués devant les tribunaux simplement parce qu’ils ont exprimé une opinion que certains ne voulaient pas entendre », a dénoncé Laurent Gbagbo lors d’une cérémonie de vœux avec les cadres de son parti, le 23 juillet dernier.
Ces accusations surviennent dans un climat politique tendu, marqué par les préparatifs des prochaines élections présidentielles.
Plusieurs figures de l’opposition, comme Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, toutes condamnées à 20 ans de prison assortis d’une privation de leurs droits civiques, pourraient être exclues du scrutin, sauf rebondissement juridique.
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