Le député de Dabakala, Eugène Jean Louis Billon, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), était en visite le samedi 25 janvier 2025, à Ahigbè-Koffikro, village situé à 25 km d’Aboisso en venant de Bonoua.
Au cours de la rencontre qu’il a eue avec les populations sur le terrain de sport, il a expliqué que chaque année, il choisit un site de son entreprise, Sifca, pour tourner et présenter ses vœux. « Cette année, 2025 commence par le Sud-Comoé », a-t-il informé. Mais l’ancien président du conseil régional du Hambol ne tarde pas à dévoiler ses ambitions relativement à l’élection présidentielle d’octobre 2025.
« J’ai été rebaptisé ces derniers jours ici dans le Sud-Comoé. Je suis désormais un de vos fils, Nanan Aka Essoin. Je le dis afin que vous ne l’entendiez pas en ville mais de ma bouche, Jean Louis Billon est candidat à l’élection présidentielle de 2025. Aujourd’hui, je me tiens devant vous avec un cœur plein d’espoir et de détermination.
Nous sommes réunis ici non pas seulement pour le lancement d’une campagne mais pour la construction d’un avenir que nous désirons tous, un avenir de paix, de prospérité et de justice pour notre belle Côte d’Ivoire. En 2025, nous avons l’opportunité de tourner la page, pour redéfinir notre destin.
Après des années de turbulences, notre pays mérite une direction qui privilégie l’écoute, l’unité et le progrès. Je m’engage à être le président qui mettra en avant des politiques publiques inclusives. Notre chemin ne sera pas sans embûches. Je compte sur vous, votre engagement, votre détermination, votre passion. Aujourd’hui, je vous invite à rejoindre ce grand mouvement qui commence. Ensemble, faisons de notre pays un modèle de démocratie, de solidarité et de prospérité. Je vous promets de me battre jusqu’au bout », a-t-il lancé.
Pour l’ancien ministre du Commerce, « aucun Ivoirien, parce qu’il est de telle obédience, de telle ou telle ethnie, de telle ou telle religion, ne doit se sentir exclu. Personne ne doit perdre son emploi, se voir priver d’une promotion parce qu’il n’appartient pas à la politique en place. Il faut l’équité et la justice pour faire de la Côte d’Ivoire un Etat de droit », a-t-il fait savoir.
Oumar Sylla, porte-parole des populations, a indiqué que cette rencontre visait à rendre hommage à un « homme exceptionnel, un homme qui a mis la vie sociale au cœur de toutes ses activités, un homme de vision et de conviction, le plus pourvoyeur d’emplois après l’état ». Avant de présenter des doléances relatives au développement du village de Koffikro.
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