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Côte d’Ivoire : La corruption atteint des « proportions endémiques » sous Ouattara

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En Côte d’Ivoire, les détournements de deniers publics ont atteint une croissance exponentielle sous le régime du président Alassane Ouattara, selon GPS de l’ancien chef du parlement ivoirien, Guillaume Soro.

Dans son analyse de la situation socio-politique nationale effectuée par son parti, Générations et Peuples Solidaires (GPS), Soro a dénoncé une « prolifération inquiétante » des détournements de fonds publics et de la corruption, qualifiant la situation d’endémique.

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Explosion des cas de corruption
Selon GPS, depuis l’arrivée au pouvoir du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), la corruption a explosé dans de nombreux secteurs de l’administration ivoirienne.

« Depuis l’avènement de M. Ouattara et de son parti, les détournements de fonds publics ont connu une croissance exponentielle. Tous les corps d’État sont touchés, malgré l’existence de législations censées réprimer ces pratiques », déplore le parti de Guillaume Soro. Plus préoccupant encore, GPS affirme que ces pratiques illégales sont désormais profondément enracinées dans la société ivoirienne.

GPS considère que ce problème dépasse désormais le cadre de l’administration et touche des secteurs clés comme la défense, la sécurité, la santé, l’éducation, et la gestion foncière

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En s’appuyant sur des enquêtes menées par des organisations internationales comme Transparency International, le parti de Soro soutient que la situation de la corruption en Côte d’Ivoire se dégrade continuellement. En 2023, le pays s’est classé 87e sur 180 dans l’indice de perception de la corruption, illustrant l’ampleur de ce fléau.

« GPS considère que ce problème dépasse désormais le cadre de l’administration et touche des secteurs clés comme la défense, la sécurité, la santé, l’éducation, et la gestion foncière », a souligné le parti.

L’ancien chef du Parlement et son mouvement accusent également le régime Ouattara de maintenir un système inégalitaire, particulièrement dans l’accès aux emplois publics. Selon GPS, seuls les individus disposant de moyens financiers considérables ou de connexions politiques influentes ont une réelle chance de réussir aux concours d’accès à la fonction publique.

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Conséquences sociales et économiques
Pour Soro et son mouvements politique, les répercussions de cette mauvaise gouvernance ne sont pas uniquement économiques. GPS fait remarquer que cette corruption systémique pousse de nombreux jeunes Ivoiriens à tenter l’émigration clandestine, fuyant ainsi la pauvreté et le manque d’opportunités. Par ailleurs, le parti souligne que la corruption freine les investissements étrangers, alourdit les coûts pour les entrepreneurs locaux, et contribue à l’instabilité économique du pays.

Impunité des responsables
Fait regrettable également dénoncé par M. Soro et son mouvement politique, c’est « l’impunité » des responsables impliqués dans ces affaires de corruption. « Aucun dirigeant épinglé n’a fait l’objet de poursuites judiciaires sérieuses. Les structures censées lutter contre ces pratiques sont inefficaces, voire détournées pour des intérêts politiques », déclare GPS. Soutenant que le pôle pénal économique et financier, créé en 2020 pour juger ces crimes économiques, n’a toujours pas eu d’impact notable sur la réduction des malversations.

Appel à l’action
Face à cette situation jugée alarmante, GPS appelle le gouvernement ivoirien à faire de la lutte contre la corruption et la pauvreté une priorité.

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Le mouvement politique demande la mise en place d’un « code de transparence de la vie publique » pour moraliser la politique ivoirienne. « Les détournements doivent cesser, et le régime RHDP doit respecter les lois en vigueur pour enrayer ces fléaux qui compromettent la gestion des finances publiques », conclut GPS.

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