En Côte d’Ivoire l’atmosphère socio-politique est en ébullition à quelque 1 ans des prochaines élections présidentielles. Cette situation de tension fait les choux gras de l’actualité ce vendredi 25 octobre 2024.
À un an des élections présidentielles de 2025, la situation socio-politique en Côte d’Ivoire est marquée par une intensification des tensions et une vive polarisation de l’opinion publique, occupée par les rivalités au sein des partis et les préoccupations autour du climat électoral.
Billon charge Thiam et la direction du PDCI-RDA
Au sein du PDCI-RDA, cette agitation se fait également sentir. L’Inter rapporte les propos de Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce, qui critique la gestion de son parti en déclarant que le « Parti devient presque un club de soutien ». Ce commentaire, formulé dans une interview à Fraternité Matin, traduit les inquiétudes de certains cadres face aux préparations électorales du parti.
En réponse, poursuit ajoute le journal, Tidjane Thiam, le président du parti, a appelé à une mobilisation accrue des membres pour garantir le retour du PDCI-RDA au pouvoir, soulignant : « Chacun doit s’y mettre si l’on souhaite que le PDCI-RDA accède au pouvoir ».
Critiques acerbes contre Ouattara et le RHDP
Les critiques contre le RHDP, le parti au pouvoir, viennent également de l’extérieur. Le journal Le Temps rapporte les propos acerbes de Kah Zion, maire de Toulepleu et cadre du PDCI-RDA, affirmant que « le RHDP ne peut gagner une élection sans fraude ».
Cette déclaration est renforcée par la prise de position d’un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, qui critique la gestion d’Alassane Ouattara, le qualifiant d’« inquiétante » pour la présidentielle de 2025 et pointant du doigt l’exclusion de figures comme Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, fait savoir le Temps.
Soir Info relate ses révélations concernant des fraudes massives dans le fichier électoral, des accusations que le journal considère comme étant « graves »
Un autre sujet marquant de la presse est la dénonciation des irrégularités électorales par Assalé Tiémoko, député-maire de Tiassalé. Soir Info relate ses révélations concernant des fraudes massives dans le fichier électoral, des accusations que le journal considère comme étant « graves » et qui nécessitent des actions immédiates pour garantir la transparence du processus électoral.
Enfin, sur le front de l’opposition, Notre Voie revient sur la crise interne qui secoue le Front populaire ivoirien (FPI). Le tribunal de première instance d’Abidjan doit trancher mardi prochain dans cette affaire qui oppose deux tendances du parti fondé par Laurent Gbagbo. Le verdict attendu pourrait donner une direction nouvelle à un FPI déjà fragilisé à quelque semaines de la tenue de son prochain congrès.
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