Crise au Niger : Depuis Abidjan « La françafrique rode autour du Niger comme un léopard affamé autour du village » (Le Temps)

Selon le journal Le Temps (proche de Laurent Gbagbo et de son parti, le PPA-CI), depuis Abidjan en Côte d’Ivoire, un « nouveau scénario fumant contre le Niger », serait monté. Le journal cite sans détail, « les dirigeants de la Françafrique ». Ci-dessous, l’article. NDLR.

Maintenant qu’on a fini par comprendre qu’il est impossible de « kidnapper » Mohamed Bazoum dans la garnison où il se trouve avec sa famille. Et que par ailleurs, toute invasion militaire pour les libérer serait hasardeuse, voire suicidaire, à Abidjan, on se concerte activement pour un nouveau scénario fumant monté contre le Niger, selon les soins du maître.

Les dirigeants de la françafrique ont récemment reçu des mains de leur chef, une nouvelle feuille de route qui fait l’objet de réunions secrètes avant d’impliquer le reste de la compagnie.

Le refus de reconnaître sa défaite face à la junte qu’il continue de traiter d’illégitime, comme si ceux qui ont tripatouillé leur constitution, pour se maintenir au pouvoir étaient légitimes. Il ne veut rien lâcher, convaincu qu’il est dans ses « droits » en Afrique. On fait semblant de partir en retirant ses forces du territoire, mais c’est pour mieux sauter à la gorge du Niger comme une panthère.

Tel est le nouveau plan de déstabilisation concocté par la françafrique contre le Niger qui a tout intérêt à ne pas se fier aux apparences. L’ennemi rode. Le danger plane. La françafrique rode autour du Niger comme un léopard affamé autour du village.

L’uranium, les métaux précieux, les hydrocarbures en quantités importantes dans le sol désertique du Niger en sont la raison. Le Nigérian Bola Tinubu doit prendre ses responsabilités de président de la Cedeao, pour réunir les Chefs d’État, afin de lever les sanctions qui frappent injustement les populations du pays qui n’ont rien fait, pour mériter ces punitions inhumaines.

Il faut ouvrir toutes les frontières, pour faciliter l’approvisionnement en nourriture, en médicaments et autres biens de consommation, mettre fin à la fermeture des banques, pour permettre les transactions nécessaires au fonctionnement de l’économie et à la vie des citoyens, rétablir l’électricité, pour faire marcher les activités et éclairer les ménages, sans quoi, ce pays enclavé de surcroît désertique à 70% risque de connaître une catastrophe humanitaire regrettable.

Et la Cedeao en serait l’unique responsable, car le Niger n’est pas le seul pays africain à avoir fait un coup d’État militaire contre un Président élu et ne sera pas non plus le dernier tant que nos Chefs d’État se comporteront plus en serviteurs de l’extérieur que de leurs propres pays où ils se disent Présidents.

Levez les sanctions et la menace d’intervention militaire qui plane sur le Niger, depuis 4 mois et l’ex-président Mohamed Bazoum retrouvera la liberté ainsi que ses proches.

Entre hommes politiques intelligents et sages, la paix se négocie, car les problèmes politiques ne peuvent se résoudre que par des discussions et non par la force militaire. Démobilisez vos bataillons ! Laissons les Nigériens discuter entre Nigériens pour résoudre leurs problèmes internes au lieu d’en ajouter en prétendant rétablir un ordre constitutionnel et une démocratie qu’on ne respecte d’ailleurs pas chez soi.

Le Temps