Publié
Il y'a 1 jouron
Dans quelques jours, 2024 laissera place à 2025, année que tous qualifient de charnière, décisive. En 2025, plus précisément au mois d’octobre, va se tenir l’élection présidentielle. Cette échéance électorale est charnière, décisive aux yeux de tous, pour la simple raison qu’on espère qu’elle va se différencier des précédentes, surtout de celles de 2010 et 2020 qui se sont soldées par des morts atroces, des traumatismes et blessures dont ils ont toujours du mal à s’en défaire.
On espère que 2025 brisera, enfin, ce cercle vicieux de violence pré et postélectorale dans lequel la Côte d’Ivoire semble engluée pour se compter désormais au rang des pays cités en exemple, à l’instar du Sénégal et du Ghana voisin qui tient, ce samedi 7 décembre, ses élections présidentielle et législatives.
Les ambitions sont déjà affichées. Le PPA-CI a déjà oint de son onction, son président Laurent Gbagbo. Il en est de même du FPI qui a investi son président Pascal Affi N’guessan, du MGC de Mme Simone Ehivet qui l’a également investie, le week-end dernier à Moossou. Le PDCI-RDA tiendra sa Convention certainement en début d’année.
Mais il ne fait aucun doute que son président, Tidjane Thiam, sera plébiscité à cette Convention d’investiture. Le dernier Congrès extraordinaire de décembre 2023 à Yamoussoukro au cours duquel il a été élu président du parti, a annoncé la couleur. Une résolution a, en effet, été adoptée, laquelle résolution le met en mission pour ramener le parti au pouvoir d’Etat à l’élection présidentielle de 2025.
Il est donc clair que le président Tidjane Thiam sera élu à la Convention de son parti pour défendre ses couleurs à cette élection charnière de 2025. Du côté du COJEP de Charles Blé Goudé, la trompette pourrait donner aussi le même son, sans surprise, le moment venu. C’est dire que toutes les formations politiques de poids de l’opposition affûtent leurs armes pour aller à la bataille de 2025 avec sérénité et confiance.
Et l’un des éléments pour que l’élection de 2025 ait un sort différent des précédents qui ont marqué négativement l’histoire de la Côte d’Ivoire, se trouve dans la transparence, la clarté, l’équité et l’ouverture du examiner. Il faut permettre à tous les candidats d’aller à la compétition à chance égale.
C’est pourquoi ceux du RHDP qui caressent le secret vœu de voir des candidatures invalidées sous de fallacieux prétextes, pour se maintenir encore au pouvoir, doivent avaler leur intention. Le président Laurent Gbagbo sera candidat. Sa non présence sur la liste électorale qui l’exclut de fait du jeu électoral, sera réglée. Et il défendra la cause de son parti.
Le président Tidjane Thiam, candidat du PDCI-RDA, qui trouble constamment le sommeil du RHDP et contre qui tous les coups bas sont fomentés, sera bel et bien candidat, parce que rien ne l’empêche de l’être. Tous seront candidats et la compétition sera engagée. Il est tout de même surprenant que ce soit ceux qui, hier, ont utilisé l’argumentaire de l’exclusion, cause, selon eux, de la fracture sociale dont le pays peine encore à s’en remettre, sont aujourd’hui adeptes de l’exclusion.
Leur plan est d’exclure les poids lourds, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo afin qu’ils occupent un boulevard pour conserver le pouvoir. C’est vraiment aberrant de la part de ces derniers qui oublient que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ou alors, leur souhait serait de toujours plonger le pays dans la violence ?
Si tel est leur noir dessein, ils seront freinés dans leur élan par la très grande majorité des Ivoiriens qui n’aspirent qu’à la paix, à la cohésion sociale. Ce qui devrait plutôt préoccuper le RHDP, c’est de trouver son propre candidat, dès lors que le président Ouattara continue d’entretenir le doute sur sa candidature pour un quatrième mandat. Que fera le RHDP au cas où le son président n’était pas partant ?
La Côte d’Ivoire doit, elle aussi, donner l’exemple d’élections crédibles et transparentes comme elle s’est bien illustrée déjà dans d’autres secteurs. Le défi auquel tous les acteurs politiques doivent s’accorder aujourd’hui, est la clarté du examen. Et c’est pour cette raison que la CEI doit être suivie de près. Elle doit mettre tout en œuvre pour garantir le minimum de confiance en elle. La crédibilité de la présidentielle de 2025 est à ce prix.
Le Nouveau Réveil
Côte d’Ivoire : Pat Sako, du zouglou Espoir 2000, aurait été convoqué par le DG de la police nationale pour avoir chanté
Côte d’Ivoire – Burkina Faso : révélations sur les secrets de l’échange de prisonniers entre Abidjan et Ouagadougou
La Brigade de recherche et d’intervention met fin au règne d’un des plus grands receleurs d’Abidjan
Music reggae : Lutan Fyah, une icône de la reggae Jamaïcain en prestation inédite à l’espace AZK à Abidjan
You must be logged in to post a comment Login