L’ancienne Première dame a levé, dans une interview accordée à RFI, une partie du voile sur la stratégie de son Mouvement des Générations Capables (MGC) dans le cadre des élections locales de septembre prochain.
Interrogée sur la participation de son parti à 5 mois des élections municipales et régionales en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo a tout de suite rappelé l’ambition affichée par le MGC depuis son lancement en août 2021.
Septembre 2023 en ligne de mire
« (…) Dès le départ, on a décidé qu’on allait s’organiser pour être présents à toutes les élections », a-t-elle confirmé sur RFI, indiquant clairement avoir dans sa ligne de mire, les joutes électorales de septembre 2023.
En ce sens, le 28 janvier dernier à Aboisso, elle a invité le gouvernement à « engager courageusement » de « vraies réformes » visant à obtenir une « CEI indépendante des politiques et des partis politiques ».
Au cours de cette interview publiée ce lundi 24 avril 2023, Simone Gbagbo a aussi indiqué ne pas exclure des « alliances avec d’autres partis qui existent ». La présidente du MGC s’est notamment rapprochée du FPI d’Affi N’Guessan, un « parti de la même mouvance idéologique » avec qui elle n’exclut pas de « faire ensemble » quelque chose.
« Je ne pense pas qu’on présentera 31 pour les régionales »
Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des Peuples (COJEP) de Charles Blé Goudé, l’Union Républicaine pour la Démocratie de Danièle Boni-Claverie, le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) d’Anaky Kobenan sont également de potentiels alliés à son parti dans le cadre des prochaines élections municipales et régionales.
Le MGC peut-il « quadriller le pays » ?
Sur RFI, l’ex-Première dame a toutefois admit l’incapacité du MGC à présenter 31 candidats pour les régionales et 201 candidats pour toutes les communes. « Je ne pense pas qu’on présentera 31 pour les régionales, 201 pour toutes les communes, je ne crois pas. », a-t-elle confié.
C’est aussi le cas pour des partis de l’opposition, comme le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, qui n’a présenté que des candidats dans ses bastions naturels.
Comparativement au parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour le Développement et la Paix (RHDP), qui, lui, a pu « quadriller le pays », en présentant des candidats dans les 31 régions et 201 communes de la Côte d’Ivoire.
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