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En Côte d’Ivoire, un proche de Guillaume Soro condamné à cinq ans de prison sans mandat de dépôt, il est reparti libre

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L’ancien chef du protocole de l’ex-Premier ministre a été condamné à 5 ans de prison ferme par le tribunal d’Abidjan pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment d’argent ».

L’ancien chef du protocole de l’ex-Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a été condamné à 5 ans de prison ferme par le tribunal d’Abidjan pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment d’argent ». Sans mandat de dépôt, il est reparti libre.

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Souleymane Kamagaté, alias « Soul to Soul », a également été condamné à une amende de 5 millions de francs CFA (soit environ 7 622 euros) et à 5 ans de privation de droits civiques.

Les peines prononcées ont suivi les réquisitions du procureur et la défense a annoncé faire appel.

Les mêmes condamnations que Soro
Guillaume Soro, ancien allié du président ivoirien Alassane Ouattara, en exil depuis 2019, avait été condamné à 20 ans de prison en 2020, pour les mêmes motifs liés à l’achat de sa résidence en 2007 avec des fonds publics, lorsqu’il était Premier ministre, selon la justice.

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« Ca ne tient pas la route, on ne sait pas combien de deniers publics il a détournés », a confié à l’AFP une des avocates de « Soul to Soul », Me Kadidia Touré, assurant qu’aucun montant n’a été évoqué pendant le procès.

Souleymane Kamagaté avait par ailleurs été condamné à 20 ans de prison en 2021, confirmés en appel il y a un an, pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État », avant d’être gracié en février 2024 par le président Alassane Ouattara.

Exil… et scrutin présidentiel
Guillaume Soro avait lui écopé d’une peine de prison à perpétuité, par contumace, accusé d’avoir fomenté une « insurrection civile et militaire » pour renverser le régime Ouattara, lors d’un retour avorté en Côte d’Ivoire en décembre 2019.

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Visé par un mandat d’arrêt international, il est en exil depuis 2019, mais s’est montré depuis fin 2023 dans plusieurs pays ouest-africains, le Burkina Faso et le Niger notamment et plus récemment, le Ghana.

Privé de ses droits civiques depuis ses condamnations, il fait aujourd’hui partie des quatre figures de l’opposition exclues de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Il a exprimé sa volonté d’être candidat.

(Avec AFP)

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