Les déclarations du général Abdourahamane Tiani, chef du régime militaire au Niger, laissent entrevoir un possible rapprochement entre le pays et la France dans le futur.
Le régime militaire issu d’un coup d’Etat au Niger envisage de « futures relations avec la France », a déclaré samedi soir son chef, le général Abdourahamane Tiani, à la télévision nationale.
D’une part, le général Tiani a déclaré que « le peuple nigérien va désormais dicter la forme des futures relations avec la France ». Cela laisse entendre que la France devra accepter de négocier avec les autorités nigériennes, et non plus imposer ses conditions.
D’autre part, le général Tiani a reconnu que la France a joué un rôle important dans la lutte antijihadiste au Niger. Il a également déploré que les troupes françaises aient unilatéralement arrêté toute coopération avec le régime militaire.
Cela suggère que la France pourrait être un partenaire précieux pour le Niger dans la lutte contre le terrorisme.
Enfin, le général Tiani a critiqué la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui a pris des sanctions politiques et économiques contre le Niger après le coup d’Etat. Cela laisse entendre que le régime militaire est prêt à s’opposer à la Cedeao, et donc à la France, si nécessaire.
Au vu de ces déclarations, il est possible que les relations entre le Niger et la France évoluent dans les mois à venir. Cependant, il est encore trop tôt pour dire si cette évolution sera positive ou négative.
La situation est encore très incertaine, et l’avenir des relations entre le Niger et la France dépendra de nombreux facteurs, notamment de la volonté des deux parties de trouver un compromis.
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