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Il y'a 7 heureson
Depuis deux jours, Sylvia Bongo Ondimba, ancienne Première dame du Gabon, et son fils Noureddin Bongo Valentin, en détention préventive, ont cessé de s’alimenter. L’annonce a été faite ce vendredi par leur avocate, Me Gisèle Eyue Bekalé. Selon elle, il s’agirait très probablement d’une grève de la faim.
« Ils ne mangent plus depuis deux jours », a confirmé Me Eyue Bekalé, précisant qu’elle tient cette information de l’ancien président Ali Bongo Ondimba lui-même, qu’elle a rencontré ce vendredi à l’heure du déjeuner.
Des repas intacts, signes d’un refus volontaire
Chaque jour, Sylvia et Noureddin reçoivent deux repas, livrés sous forme de glacières : un petit-déjeuner le matin et un déjeuner/dîner à midi. « Or depuis deux jours, ces glacières reviennent avec les mêmes repas », souligne l’avocate, déduisant que ses clients auraient choisi de ne plus s’alimenter. Cette cessation volontaire d’alimentation intervient alors que leur situation judiciaire reste incertaine et que leur procès n’a pas encore débuté.
Leur grève de la faim semble être une forme de protestation face à cette situation d’incertitude judiciaire prolongée. Leur avocate a souligné que cette démarche est une alerte sur leur état de santé et sur la nécessité d’un traitement judiciaire équitable et rapide.
Pour rappel, Sylvia Bongo et Noureddin Bongo Valentin avaient été arrêtés le 30 août 2023, au soir du coup d’État qui a mis fin au régime d’Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009. Ce coup d’État a été un tournant majeur dans l’histoire politique du Gabon. À la suite de l’Accident vasculaire cérébral (AVC) subi par Ali Bongo en octobre 2018, Sylvia et Noureddin étaient devenus des figures centrales du pouvoir, assumant une influence croissante dans les affaires de l’État.
De lourdes accusations en attente de procès
Depuis leur arrestation, plusieurs chefs d’accusation pèsent contre eux : détournement de biens publics, corruption et association de malfaiteurs. Toutefois, aucun jugement n’a encore été prononcé à ce jour. Leur grève de la faim semble être une forme de protestation face à cette situation d’incertitude judiciaire prolongée. Leur avocate a souligné que cette démarche est une alerte sur leur état de santé et sur la nécessité d’un traitement judiciaire équitable et rapide.
Cette action questionne sur leur santé, d’autant plus que toute grève de la faim prolongée peut rapidement entraîner des complications médicales. Pour l’instant, aucune information officielle sur leur état physique actuel n’a été communiquée. La situation pourrait devenir un sujet sensible pour les autorités gabonaises, déjà confrontées à de fortes attentes nationales et internationales en matière de respect des droits humains et de l’État de droit après la transition politique.
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