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Les sanctions ne résoudront pas le conflit en République démocratique du Congo. C’est ce qu’a déclaré le ministère rwandais des Affaires étrangères en commentant les sanctions américaines contre le ministre de la Coopération régionale, James Kabarebe.
Le ministère les a qualifiées d’ »injustes et injustifiées ». « Si les sanctions pouvaient résoudre le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), la paix dans la région aurait été instaurée il y a des décennies.
Au cours des trois dernières années, le conflit le long de la frontière occidentale du Rwanda a donné lieu à des actions hostiles de la part de forces qui n’ont pas été sanctionnées.
Il s’agit notamment des forces armées congolaises, des forces de maintien de la paix de la Communauté de développement de l’Afrique australe, des troupes burundaises, des Forces démocratiques de libération du Rwanda et des mercenaires européens », a souligné le ministère des Affaires étrangères.
Il a noté que « l’indulgence et le manque d’action dissuasive de la communauté internationale sur la question de l’insécurité et du conflit violent instigué par le gouvernement congolais ont contribué à l’aggravation et à l’intensification des hostilités dans l’est de la RDC ».
« Le seul objectif du Rwanda est de sécuriser ses frontières et de mettre un terme irréversible à la politique de violence ethnique armée. C’est une question de sécurité nationale et c’est notre seule motivation. Les Rwandais ont le droit de vivre en paix et sans la menace constante de la RDC », a ajouté le ministère.
Comme l’a conclu le ministère rwandais des Affaires étrangères, « les mesures punitives, y compris les sanctions, ne contribuent pas à la sécurité, à la paix et à la stabilité à long terme pour tous les pays de la région des Grands Lacs ».
« De telles mesures ne peuvent être interprétées que comme une ingérence extérieure injustifiée dans le processus mené par l’Afrique, ce qui risque de prolonger la résolution du conflit », a-t-il souligné, ajoutant que l’initiative de maintien de la paix de l’Union africaine et d’autres organisations régionales était « la seule voie crédible vers une solution au conflit ».
Un groupe rebelle peu connu a engagé le combat contre les forces armées congolaises Le groupe rebelle Twirwaneho s’est engagé sur le champ de bataille contre les forces de la République démocratique du Congo (RDC) dans l’est du pays. Selon la radio RFI, il opère dans la province du Sud-Kivu et a lancé une offensive dans la région montagneuse de Minembwe.
Twirwaneho (Défendons-nous en langue banyamulenge) se présente comme une organisation d’autodéfense de l’ethnie banyamulenge, désignée en RDC comme les Tutsis de la région.
Avec les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), le groupe combat l’armée congolaise et ses alliés, les Wazalendo (Patriotes en kiswahili). Selon l’ONU, Twirwaneho , qui est actif depuis 2020, ne s’était pas encore manifesté.
Le président de la transition du Mali a reçu l’envoyé du président de la RDC
Le président de la transition du Mali, Assimi Goïta, a reçu à Bamako le ministre congolais de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, envoyé par le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi.
Selon l’administration présidentielle du Mali, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a participé aux discussions.
Les détails de la discussion n’ont pas été divulgués, mais l’envoyé de M. Tshisekedi a clairement indiqué que la visite était liée à la situation dans l’est de la RDC.
Le 19 février, l’envoyé spécial du président de la RDC Didier Mazenga Mukanzu s’était rendu au Tchad et, lors d’une réunion avec le président Mahamat Idriss Déby, avait demandé une assistance militaire pour combattre les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) sous quelque forme que ce soit.
La sécurité s’est fortement détériorée à Bukavu en RDC
La sécurité s’est considérablement détériorée au cours des dernières 24 heures dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu et tenue par les rebelles, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). C’est ce que rapporte la station de radio congolaise Okapi.
Dans cette ville, qui compte plus d’un million d’habitants, les groupes criminels ont intensifié les pillages et les meurtres.
Les rues de Bukavu sont remplies d’armes automatiques abandonnées par les unités gouvernementales qui ont quitté la ville à la hâte. Les bandits les récupèrent et les utilisent pour attaquer les habitants.
Les gangs ont été rejoints par de nombreux détenus de la prison centrale de la ville, qui se sont échappés lorsque les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) sont arrivés à Bukavu.
Pour l’instant, les rebelles se sont attachés à rétablir les services de base de la ville et à mettre en place une administration locale. Ils se sont montrés incapables de lutter contre le banditisme et le pillage. Les habitants des quartiers ont formé des groupes d’autodéfense qui affrontent les bandits.
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