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Le procès du massacre du 28 septembre en Guinée, dans lequel l’ancien président Dadis Camara est impliqué, s’achève progressivement. À l’audience du mercredi 22 mai 2024, le ministère public a présenté ses réquisitions contre les mis en cause. De lourdes réquisitions allant jusqu’à la prison à vie.
Principal accusé dans le procès du massacre du 28 septembre en Guinée, en 2009, ayant fait plusieurs morts, l’ancien président Moussa Dadis Camara risque la prison à perpétuité. Le représentant du ministère public, le magistrat Alghassimou Diallo a demandé au tribunal criminel de condamner l’ex-président à la prison à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 30 ans.
Dadis Camara n’est pas le seul accusé dans ce procès du massacre du 28 septembre en Guinée à risquer cette lourde peine. Moussa Tiegboro Camara (patron de l’unité anti-drogue), Abdoulaye Cherif Diaby (ancien ministre de la santé), Marcel Guilavogui, Blaise Goumou, un agent de l’anti-drogue, Claude Pivi (ancien ministre de la sécurité présidentielle en cavale) risque aussi la prison à vie. C’est ce que réclame le ministère public qui a jugé très graves les infractions retenues contre les prévenus.
Le procureur a demandé au tribunal de retenir tout ces prévenus (cités ci-dessus) dans les liens de la détention pour des faits de crimes contre l’humanité par meurtre, assassinat, torture, séquestration, viol et responsabilité de supérieur hiérarchique.
Les faits évoqués par le procureur sont survenus le 28 septembre 2009 en Guinée ainsi que les jours suivants. Une coalition des forces politiques de l’opposition avaient appelé à un grand rassemblement. Une répression violente sera menée par les forces de l’ordre. On parle de 156 personnes tuées par balle et avec des armes blanches.
Une commission d’enquête de l’ONU a évoqué dans son rapport des cas de viol (une centaine de victimes) et de blessés graves.
Cet événement tragique a conduit la Guinée dans une grave crise sociopolitique sous la transition conduite alors par le capitaine Moussa Dadis Camara. Il était à la tête du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) qui s’est emparé du pouvoir à la mort du Président Lansana Conté.
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