La Cour pénale internationale à La Haye a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crimes de guerre russes en Ukraine.
La CPI soupçonne Poutine d’être impliqué dans la «déportation illégale d’enfants des territoires occupés d’Ukraine vers la Russie ».
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Moscou, tout comme Washington ou Pékin, ne reconnaît pas le tribunal basé à La Haye.
Un porte-parole du Kremlin a qualifié le mandat d’arrêt de “farce sans signification juridique”.
Selon l’ancien avocat de Blé Goudé, le pénaliste néerlandais Geert-Jan Knoops, la probabilité que les poursuites contre Poutine aboutissent réellement est très faible, car un procès devant le tribunal ne peut avoir lieu que si le suspect est physiquement présent à La Haye. Pire, la Russie n’a jamais ratifié le Statut de Rome qui a créé la CPI.
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“La Russie ne coopérera pas à l’extradition et Poutine peut toujours se rendre dans des pays qui ne reconnaissent pas la CPI sans être arrêté.”
Incapable de lancer le moindre mandat contre Israël (Palestine) ou les USA (Irak, Afghanistan), le juge procureur anglais Kahn et les juges de la cour n’ont pas mis assez de temps à s’engouffrer sur la voie du narratif anti-Poutine.
Quid des poursuites contre les soldats américains. Quid de l’interdiction de séjour sur le sol américain décrété par Trump contre l’ancienne procureur Bensouda et de nombreux hauts fonctionnaires de la cour.
Mais la CPI avait déjà largement perdu de son peu de crédibilité en restant incapable depuis 2011 de lancer des poursuites contre les acteurs du camp Ouattara en Côte-d’Ivoire en conflit avec la mouvance Laurent Gbagbo.
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