À la Maison de la presse de Bamako, l’ancien Premier ministre malien Choguel Maïga a rencontré les journalistes le samedi 22 février 2025. C’était sa première apparition médiatique depuis son limogeage en novembre 2024.
Lors de cette rencontre, il n’a pas hésité à renouveler ses critiques à l’égard de la junte, l’accusant d’avoir trahi son engagement envers la coalition de partis qui avait contribué à renverser l’ancien régime.
Choguel Maïga a souligné la rupture profonde désormais installée entre la junte au pouvoir et les forces politiques du changement, autrefois unies pour renverser le régime précédent. « Le navire de la transition tangue », a-t-il affirmé, faisant référence aux nombreuses tensions persistantes au sein du gouvernement de transition.
Au cours de son discours, il a évoqué les défis auxquels il avait été confronté lors de son passage à la primature. Maïga a critiqué le général Assimi Goïta, chef de la junte, pour l’avoir exclu de décisions cruciales.
Il a également reproché à certains ministres de suivre des directives directement émises depuis le palais présidentiel, remettant en cause leur autonomie.
Adoptant aujourd’hui une posture plus critique face au pouvoir en place, Maïga se positionne comme opposant.
Il dénonce les arrestations extrajudiciaires et appelle la junte à faire preuve de plus de rigueur et de transparence dans la gestion publique, tout en insistant sur la nécessité de créer des conditions favorables pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Cet article s’appuie sur les informations rapportées par le site Sud Quotidien.
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