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Mali – Azawad : Pourquoi Bamako doit craindre la fusion des mouvements de l’Azawade et ne doit pas se permettre de perdre le nord ?

L’annonce de la fusion des mouvements du nord Mali qui contrôle la ville de Kidal

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C’est l’actualité du début de cette semaine dans toutes les réductions sous régionale et internationales. L’annonce de la fusion des mouvements du nord Mali qui contrôle la ville de Kidal. Ce sont en tout 3 mouvements de libération qui se sont mis ensemble pour une lutte commune dans les jour à venir. Ces mouvements de libération qui sont sans se mentir des groupes armés terroristes soutenue par les djihadistes d’AQMI et Al-Qaïda.

Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) qui ont tout en commun, le territoire du nord du Mali qu’ils réclamaient son indépendance dont ils ont pris le contrôle en 2012.

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Ces trois organisations oeuvreront encore plus pour parvenir à leurs buts, faire main basse sur cet immense territoire du nord du Mali. C’est dans cet optique avec une convergence de vue de ces trois structures qu’après leurs retraites de l’accord de paix de 2015, que ces entités ont décidés de former qu’un seul corps en fusionnant leurs mouvements.

Désormais, ancré dans le bastion de Kidal (Région du Nord), pour affirmer encore plus leurs ambitions, ils projettent déjà de faire sauter le verrou sécuritaire mise en place par l’armée malienne. Du côté du Mali, cette fusion est mal digéré par les autorités de la Transition malienne qui ne compte rester inactif même si l’union de ces mouvements donne des frayeur à Bamako.

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Il faut donc s’attendre à des attaques armées à tout moment pour davantage endeuiller les populations déjà éprouvés par des années d’insécurité. C’est fort de tout ce qui précède que les autorités civiles et militaires au pouvoir à Bamako devraient ouvrir les yeux sur les souffrances des populations, la situation sécuritaire de plus en plus préoccupante et prendre des mesures adéquates afin de mieux porter assistance aux victimes.

Par ailleurs, les militaires au pouvoir devraient être plus flexible aux partenaires internationaux pour une meilleure coopération sur le théâtre des opérations. Bamako n’a plus le choix s’il veut gagner les batailles avenir, assumer ses responsabilités face aux peuples maliens.

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