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Mali : « Choguel Maiga ne va pas démissionner de lui-même, il attend d’être chassé » selon un membre du M5-RFP

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La relation de travail entre le M5-FRP et la junte au pouvoir à Bamako, semble franchir ses beaux jours. Choguel Kokalla Maiga ne « trinquera » du vin savoureux avec les généraux putschistes. Pour avoir douloureusement craché une épine de sa gorge, le Premier ministre actuel du Mali, s’est retrouvé (peut-être) sans le vouloir dans le collimateur du Général Assimi Goita et de ses compagnons du putsch du 18 août 2020.

Selon une source bien introduite au sein du mouvement du 05 juin, M5-RFP, « Le chef du gouvernement actuel ne va pas démissionner. Il ne se démettra pas aussi facile, même s’il a eu critiquer les militaires au pouvoir. En règle générale, nous nous sommes battus pour un Mali plus réconciliée avec ses fils et filles. Le navire de l’actuel Transition cache un agenda secret chez les généraux putschistes ».

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Choguel Maiga ne démissionnerai pas
Le général Assimi Goïta attend avec fermeté la démission volontaire du Premier ministre afin de lui permettre de construire un nouveau gouvernement avec de nouveaux hommes et femmes. Apparemment Choguel Maiga ne compte pas prêter le flan. « L’homme ne démissionnera pas, il attend d’être « radié ou démis de ses fonctions. Il veut qu’on le chasse. En patriote averti, il ne va pas se chasser » confie la même source.

Rappelle-til, « le 28 mai, peu après son coup d’Etat contre Mba N’Daw et Moctar Ouane, Assimi Goita, annonce que le poste de Premier ministre reviendra au M5.

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Celui-ci désigne Choguel Maïga pour la fonction. Choguel Maïga est formellement nommé le 7 juin 2021, après la prestation de serment de Goïta à la Cour suprême. En novembre 2024, Choguel Kokalla Maïga, appele le gouvernement du Général président du Mali, à discuter de la fin de la période de « transition »

Proche du général Moussa Traoré, il est membre de l’Union nationale des jeunes du Mali, association fondée par le régime dictatorial. En février 1997, il devient président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), parti politique se réclamant de Moussa Traoré.

« En 2002, il se présente à l’élection présidentielle où il obtient 2,73 % des voix au premier tour avant de soutenir au second tour Amadou Toumani. En vue des élections législatives de 2002 où il s’allie au Rassemblement pour Mali (RPM)d’Ibrahim Boubacar Keïta » a précisé notre source.

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Choguel Kokalla Maïga est ministre de l’Industrie et du Commerce dans les gouvernements d’Ahmed Mohamed Ag Hamani du 16 octobre 2002 au 28 avril 2004 et d’Ousmane Issoufi Maiga du 2 mai 2004 au 27 septembre 2007. Pour l’élection présidentielle malienne de 2007, Choguel Kokalla Maïga soutient la candidature du président sortant Amadou Toumani Touré.

En janvier 2008, il est nommé directeur du Comité de régulation des télécommunications (CRT).

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De 2015 à novembre 2024
En janvier 2015, il fait son retour au gouvernement en étant nommé ministre de l’Économie numérique, de l’Information et de la Communication. Le 7 juillet 2016, à l’occasion d’un remaniement, il n’est cependant pas reconduit à son poste et est remplacé par Mountaga Tall. Il est ensuite candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018.

Le 10 juillet 2020, la coalition d’opposition Mouvement du 5 juin – Rassemblement de forces patriotiques (M5-RFP) organise des manifestations contre le président Ibrahim Boubacar Keïta dans tout le Mali. À Bamako, elle dégénère en émeute, ‘Assemblée nationale est saccagée, les heurts avec la police font au moins 4 morts et plusieurs dizaines de blessés.

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Dans la soirée et le lendemain, six leaders et théoriciens de l’opposition sont arrêtés par les forces de sécurité maliennes, dont Choguel Maïga, Issa Kaou Djim, Oumara Diarra…

S’ensuivent deux autres jours de manifestations violentes pour empêcher l’arrestation supposée de Mahmoud Dicko, le principal chef du M5-RFP qui fédère les autres, et de répressions policières qui feront 11 morts et 124 blessés, puis les leaders de l’opposition seront relâchés le 13 juillet.

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