La nommée Kéké Loyoh Christelle Flavie, institutrice à l’Epp Gbatongouin 2, village situé à une quinzaine de kilomètres de Man, et son fils Moyé Kouamé Kouassi âgé de 7 ans, ont été retrouvés égorgés, ce lundi 20 novembre 2023, à domicile.
Le village de Gbatongouin, situé à une quinzaine de kilomètres de Man, la capitale de la région du Tonkpi, est plongé dans l’horreur et la consternation suite à la découverte macabre faite ce lundi 20 novembre 2023. Kéké Loyoh Christelle Flavie, une institutrice enceinte à l’Epp Gbatongouin 2, et son fils Moyé Kouamé Kouassi âgé de 7 ans ont été retrouvées égorgées à leur domicile, suscitant une vive émotion au sein de la communauté.
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L’absence de l’institutrice remarquée au salut aux couleurs La journée a débuté de manière normale, mais lors du salut aux couleurs à l’école, l’absence inhabituelle de Kéké Loyoh Christelle Flavie a alerté ses collègues. Son absence persistante a incité le directeur de l’établissement, A. Aka, à envoyer des collègues vérifier la situation à son domicile.
En effet, quand les élèves sont rentrés en classe, le directeur a envoyé trois autres personnes pour aller aux nouvelles et leur a demandé de se renseigner avec les voisins. Toujours point de Kéké Loyoh Christelle Flavie. Le directeur se décide alors de se rendre personnellement sur les lieux et constate effectivement les ustensiles de cuisine disposés de façon désordonnée sur la terrasse. A travers la fenêtre, on remarque la présence du sac à main de l’institutrice.
La machette utilisée pour commettre le crime était encore présente au niveau de la gorge de l’enseignante, laissant entrevoir la violence de l’acte Plus tard, quand la porte a été défoncée, l’institutrice et son fils Moyé Kouamé Kouassi ont été découverts égorgés, dans deux pièces différentes. Selon nos sources, la machette utilisée pour commettre le crime était encore présente au niveau de la gorge de l’enseignante, laissant entrevoir la violence de l’acte. Toujours à en croire nos informateurs, Kéké Loyoh Christelle Flavie était porteuse d’une grossesse.
Mais qui en voulait à l’institutrice et à son fils au point de leur ôter la vie de façon atroce ?
Flavie était sans histoire Dans l’entourage de la défunte, il se dit qu’elle était sans histoire. ‘’Elle rit avec tout le monde. C’est elle qu’on a choisie comme trésorière de notre école qui est considérée comme la mutuelle. Je ne sais pas si c’est pour cela qu’ils sont venus l’assassiner. Puisque c’est elle qui garde l’argent’’, a dit le directeur.
Les autorités locales, dont la directrice régionale de l’éducation nationale (DRENA), l’Inspection de l’Enseignement Primaire (IEP), la gendarmerie nationale et la police, ont rapidement réagi en se rendant sur les lieux du drame.
Le mobile de ce meurtre brutal reste inconnu L’enseignante était appréciée dans la communauté, comme en témoigne le diplôme d’honneur décerné par la Mutuelle pour Développement Économique de Gbatongouin en reconnaissance de son dévouement envers l’école du village.
Cependant, le mobile de ce meurtre brutal reste inconnu. Les spéculations vont bon train. Les enquêteurs tentent de comprendre qui aurait pu en vouloir à cette enseignante apparemment sans ennemis, enceinte de surcroît.
La communauté de Gbatongouin est aujourd’hui sous le choc, confrontée à une tragédie qui soulève de nombreuses questions sans réponse. Les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur ce crime atroce et d’apporter justice à la mémoire de Kéké Loyoh Christelle Flavie et de son fils Moyé Kouamé Kouassi.
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