Les candidats du RHDP et du PPA-CI pour les prochaines élections locales (Mairies et Conseils régionaux) sont déjà connus, reste ceux du PDCI-RDA.
Le temps passe et les listes du parti septuagénaire tarde à être publiée d’où l’impatience des candidats à la candidature. Ces derniers, sont en réalité dans une situation inconfortable. Leurs camarades des autres partis sont en fond sur le terrain, mais eux y vont avec un peu moins d’engagements en attendant d’être retenus. Une situation de stress permanent qui évidemment ne fait pas plaisir aux candidats à la candidature.
Mais en se référant à l’adage « Qui veut aller loin ménage sa monture », le PDCI-RDA en réalité joue la carte de la prudence dans ce dossier. Et le président Henri Konan Bédié, vu les expériences du passé, en homme de terrain, n’a pas tort de se donner le temps pour le choix de ses candidats. Pour bien faire les choses, il a même mis en place un Comité électoral dirigé par le prof. Niamkey Koffi et tout récemment, une Commission de médiation pilotée par le ministre d’Etat, Emile Constant Bombet avec pour rôle la recherche du consensus et le compromis entre candidats en vue d’amortir les antagonismes et les effets de l’indiscipline.
Ce travail discret mais efficace qu’abat le président du PDCI-RDA obéit à un seul et unique but. A savoir, mettre à la disposition du parti une liste consensuelle avec des candidats capables de ramener des victoires au PDCI-RDA. C’est vrai que tout choix a ses mélancolies, mais ce qu’il faut considérer, c’est l’intérêt supérieur du parti. Le président Henri Konan Bédié, à ce propos, a invité à une rencontre à Daoukro le samedi 29 avril prochain les militants du PDCI-RDA ayant fait acte de candidature à la tête de liste du PDCI-RDA aux locales de 2023.
En bon père, le président du PDCI-RDA trouvera des mots justes pour dissuader les candidats non retenus à se présenter en indépendants. On connaît les conséquences des candidatures multiples. Le parti en a souffert. Pour ces élections locales qui constituent un test pour la présidentielle de 2025, il ne prendra pas le risque de minimiser des positions d’où qu’elles viennent. Il s’agit, pour cette fois-ci, de partir en rang serré. Et vu l’enjeu, le temps n’est pas un handicap mais bien au contraire. Parce que la patience est un chemin d’or. Dit-on.
Le Nouveau Réveil
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