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Niger : A Niamey, l’intense activité de surveillance satellite des mines d’uranium d’Arlit par les américains

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Selon nos confrères d’Intelligence Online, les mines d’uranium du Niger font actuellement l’objet d’une frénésie de surveillance de la part de Washington et Paris alors que le pays passe sous influence russe.

« Disposer d’images des activités en cours sur les sites des mines d’uranium du Niger est en passe de devenir le must have des centres dédiés à l’Afrique des agences de renseignement américaines et françaises. Depuis quelques semaines, en plus des moyens de l’agence dédiée au renseignement depuis l’espace, le National Reconnaissance Office (NRO), Washington mobilise ses prestataires commerciaux pour effectuer une surveillance permanente du site de la mine d’Arlit », écrit Afrique Intelligence.

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« Côté européen, les satellites d’observation français et les satellites Pleiades Neo d’Airbus Group ont également reçu des commandes à la recherche du moindre signe de visite du site. »

Les mines d’uranium d’Arlit, dans le nord du Niger, sont exploitées depuis toujours par les Français d’Orano, ex-Areva, mais le coup d’État de juillet 2023 a abouti à l’arrêt de l’activité, officiellement faute d’intrants à la suite du blocage des frontières. Le stock de yellow cake prêt à l’export est resté sur place.

Les Occidentaux craignent que le Niger ne fournisse en uranium ses nouveaux alliés, en particulier l’Iran. Une fausse accusation en ce sens avait d’ailleurs servi de prétexte aux Etats-Unis dans leur guerre contre l’Irak au début des années 2000.

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Afrique Intelligence précise toutefois qu’à la surveillance occidentale s’ajoute celle de la Chine, à travers des satellites de très haute définition de Changguang Satellite Technology. En effet, selon le même média, « China National Nuclear Corps (CNNC) s’est vu proposer par le pouvoir de Niamey de reprendre les opérations de la mine d’Imouraren, à quelques encablures d’Arlit. »

Le site d’Imouraren, situé non loin des deux anciennes mines franco-nigériennes en fin de vie, avait été présenté comme le plus ambitieux projet minier du continent. Mais si Orano n’y a jamais renoncé officiellement, il a été mis sous cocon en 2014 et le matériel revendu.

Source: https://mondafrique.com/

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