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Les entrées sont désormais dégagées et les Sahéliens ne seront plus vitrifiés. Grâce à leur nouveau passeport commun, les citoyens du Mali, du Burkina Faso et du Niger peuvent désormais voyager librement sans restrictions. Suite à plusieurs semaines de difficultés pour les utilisateurs, la France a officiellement validé le passeport biométrique de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Ce dossier, qui a été publié le 29 janvier 2025, a été soumis à l’examen des autorités maliennes au consulat de France le 10 mars. Cependant, son traitement a été retardé, engendrant des tensions et des questionnements parmi les voyageurs concernés.
Une validation diplomatique qui apaise les tensions.
Les premiers détenteurs du passeport ont vite rencontré des obstacles bureaucratiques, en particulier dans certaines ambassades européennes, à cause de l’absence de reconnaissance formelle.
Plusieurs Maliens ont témoigné de leurs difficultés à voyager, alimentant l’inquiétude autour de la validité du document dans l’espace Schengen.
La situation est désormais clarifiée : les services diplomatiques français ont donné leur feu vert après avoir minutieusement examiné le nouveau passeport. Une nouvelle accueillie avec soulagement, tant par les citoyens que par les autorités des pays membres de l’AES, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Le colonel Mamadou Sougouna, conseiller technique au ministère malien de la Sécurité, avait reconnu dès le 29 mars les difficultés rencontrées lors du lancement. « Le démarrage a été un peu difficile dans certaines chancelleries, mais des formalités ont été accomplies. »
Il précisait que les autorités maliennes avaient transmis à temps une note technique détaillant les modifications apportées aux pages de couverture, ainsi qu’un exemplaire physique du passeport. Un effort qui a finalement permis la reconnaissance officielle du document.
Un symbole d’indépendance pour l’AES
Ce passeport commun revêt une forte valeur symbolique. Il est l’un des premiers marqueurs concrets de la nouvelle souveraineté affichée par les trois pays, qui ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le président de la Confédération des États du Sahel, le général Assimi Goïta, avait tenu à rassurer les citoyens de la région sur les intentions des autorités. « Toutes les dispositions utiles ont été prises pour garantir l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens. »
Ce geste traduit une volonté politique affirmée de reprendre la main sur les outils d’intégration régionale, en rupture avec les structures précédemment en place. Du côté des acteurs économiques, le passeport AES est vu comme un instrument utile, bien qu’ayant souffert de quelques lenteurs au démarrage.
La Chambre de commerce et d’industrie du Mali a reconnu que la principale difficulté rencontrée était d’ordre procédural, mais elle a tenu à souligner « en dehors des démarches administratives, aucune autre difficulté concernant le passeport biométrique n’a été remontée. »
Cette reconnaissance devrait ainsi faciliter les échanges commerciaux et stimuler la mobilité entre les citoyens et les entrepreneurs des trois pays, tant au sein de l’AES que dans leurs relations internationales.
Avec la validation de la France, l’un des pays de l’espace Schengen, le passeport biométrique de l’AES gagne en crédibilité et en légitimité. Cette reconnaissance pourrait ouvrir la voie à d’autres homologations dans les prochains mois, consolidant le positionnement géopolitique de la Confédération.
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