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PDCI-RDA : Billon démissionne, des observateurs analysent

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Jean-Louis Billon a quitté le poste de secrétaire exécutif chargé de l’Entrepreneuriat et des relations avec le secteur privé du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Il est remplacé par l’honorable Kouassi Kouakou Eugène. Une démission qui suscite des interrogations.

Jean-Louis Billon a démissionné de son poste de secrétaire exécutif chargé de l’Entrepreneuriat et des relations avec le secteur privé du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

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Une démission qui intervient à un moment où l’ex-ministre du Commerce et Tidjane Thiam, président de cette formation politique nourrissent un même rêve. Celui d’être le porte étendard du PDCI à la présidentielle de 2025.

De l’avis d’observateurs, ce retrait Billon de l’appareil de décision du PDCI cache un désir de liberté et d’autonomie du concerné.

Léon Séka est un doctorant en sciences politiques à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Il partage cet avis. « La démission de Jean-Louis Billon de son poste est due à la « guerre larvée entre ces deux cadres du PDCI », soutient l’universitaire.

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« Ce que les gens doivent comprendre, c’est que Billon n’aperçoit pas d’un bon œil la montée en puissance de Tidjane Thiam, revenu après plusieurs années passées hors du pays pour prendre la tête du parti.

Alors que lui, Billon nourrit depuis 2017 après son départ du gouvernement l’ambition de se présenter à la présidentielle sous les couleurs du PDCI », poursuit Léon Séka. Pour Jean-Paul Touré, un sociologue, Jean-Louis Billon a démissionné de son poste pour ne plus être soumis aux ordres du président de son parti.

“Jean-Louis Billon et Tidjane Thiam ont les mêmes ambitions. Si Billon a rendu sa démission, c’est pour ne plus être sous les ordres de Tidjane Thiam qui est le président du parti. Il veut être libre pour préparer son élection lors de la prochaine convention au cours de laquelle le candidat du parti sera désigné », explique-t-il

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Opposition interne, une habitude au PDCI ?

Les rivalités internes au PDCI se présentent désormais comme une habitude. Depuis l’éviction du pouvoir d’Etat en décembre 1999, l’approche de grandes élections sont toujours marquées par des adversités internes contre le leader de la formation politique.

Ce fut le cas de Laurent Dona Fologo et Lamine Fadika qui s’étaient présentés contre Henri Konan Bédié en 2003 au 11e congrès de ce parti. En 2013 lors du 12e congrès, ce sont le professeur Alphonse Djédjé Mady et Kouadio Konan Bertin dit KKB qui affrontaient Henri Konan Bédié .

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De toutes ces crises internes, la cohésion au PDCI est toujours sortie renforcée. En sera-t-il de même avec cet autre épisode ? La question reste posée.

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