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Très attendu sur la question de sa candidature à la présidentielle d’octobre 2025, le président Alassane Ouattara a choisi de différer sa décision. Ce dimanche 22 juin 2025, lors de la clôture du 2ᵉ congrès ordinaire du RHDP au stade d’Ebimpé, il a indiqué qu’il se prononcerait dans les prochains jours.
« Je veux vous dire que je vous ai entendus. Je vous ai compris. Je vous remercie pour votre confiance. Je prendrai une décision dans les jours qui viennent, après mûre réflexion » , a-t-il déclaré en réponse à la sollicitation de son parti.
Plus de 7 000 congressistes
La veille, plus de 7 000 congressistes réunis au Parc des Expositions, à l’ouverture du congrès, avaient unanimement exprimé leur souhait de voir le chef de l’État porter les couleurs du RHDP à la prochaine élection présidentielle. Ce dimanche, Patrick Achi, président du Congrès, a réitéré cet appel devant des milliers de militants, plaidant à la fois pour une nouvelle candidature et pour la reconduction de Ouattara à la tête du parti.
Si le président de la République a demandé un temps de réflexion quant à l’éventualité d’un quatrième mandat, il a accepté de rester président du RHDP : « J’ai écouté avec attention votre motion me demandant de rester président du RHDP. J’accepte cette responsabilité, pour consolider la stabilité de notre parti. Je resterai président du RHDP tant que vous le souhaiterez », a-t-il affirmé.
J’ai écouté avec attention votre motion me demandant de rester président du RHDP. J’accepte cette responsabilité, pour consolider la stabilité de notre parti. Je resterai président du RHDP tant que vous le souhaiterez
En parallèle, l’opposition continue de dénoncer un processus électoral biaisé. Plusieurs figures majeures, dont l’ancien président Laurent Gbagbo (2000-2011), Charles Blé Goudé et l’ex-Premier ministre en exil Guillaume Soro, ont été radiées de la liste électorale en raison de condamnations judiciaires.
Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, principal parti d’opposition, a, lui aussi, été écarté par la justice pour des motifs liés à sa nationalité. Il est en dehors du pays depuis la mi-mars. Jeudi 19 juin dernier, le PPA-CI et le PDCI-RDA, les deux principaux partis d’opposition ont annoncé la mise en place d’un « front commun » pour ensemble mener le combat pour des élections inclusives, transparentes et crédibles ainsi que pour le respect de la constitution ivoirienne.
La quasi-totalité des partis d’opposition, faut-il le rappeler, sont fermement opposées à une candidature du président Alassane Ouattara à 4e mandat présidentiel, dénonçant une violation flagrante de la constitution et une volonté de verrouillage du processus électoral.
« Je ne peux pas rester silencieux face aux dérives qui veulent nous ramener au parti unique. Je n’abandonnerai pas le combat contre le quatrième mandat. », déclarait Laurent Gbagbo, lors de la signature de la déclaration actant le front commun avec le PDCI-RDA.
« Que ceux qui ne sont pas éligibles et qui veulent faire un forçage s’abstiennent, car cela ne marchera pas. », a prévenu Kobenan Kouassi Adjoumani, en réponse aux propos de l’ancien chef d’Etat. Le pouvoir, de son côté, réfute toute ingérence politique dans le processus, assurant que les décisions relèvent exclusivement d’une justice indépendante.
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