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RDC : Explosions de Bukavu, un nouveau crime contre l’humanité, Kigali au banc des accusés

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Bilan provisoire : plus de 10 morts et 60 blessés dont des cas graves. Tel aura été la marque ‘’sanglante’’ dont se souviendra l’histoire, au terme du meeting populaire animé, hier jeudi 27 janvier 2025, à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, par le commandement de l’Alliance Fleuve Congo et du Mouvement du 23 mars 2009, dont les faits, gestes et discours sont téléguidés depuis Kigali, au Rwanda, pays agresseur à l’Est de la RDC.

Et comme si cela ne suffisait pas, il se propage, à la suite de ces deux détonations qui ont provoqué ces nouveaux crimes contre l’humanité, une thèse fallacieuse attestant que les bombes déclenchées seraient larguées par le régime de Kinshasa, pourtant engagées, jour et nuit, dans la reconquête des terres illégalement occupées par l’armée rwandaise couplée de ses supplétifs. Une preuve, une fois de plus, que le poison rwandais n’en est pas à son terme…

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Climat de terreur
Sans l’ombre d’un doute, il s’agit, là, de la volonté manifeste de Kigali d’instaurer un climat de terreur dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Mais pas seulement : aussi, de charger le pouvoir de Félix Tshisekedi en tant que force répressive d’une population venue nombreuse, sous la contrainte et des menaces effroyables, à ce meeting légitimant l’agenda obscur de la balkanisation du grand et majestueux pays qu’est la République Démocratique du Congo.

Et ce, en la même période où séjourne, à Kinshasa, Karim Khan, Procureur de la Cour Pénale Internationale qui promet des sanctions contre les crimes odieux perpétrés, ici et là dans les provinces du Nord & Sud-Kivu, par l’armée rwandaise et ses pantins.

« La ville de Bukavu a été endeuillée par une explosion en plein rassemblement organisé sous la contrainte par la rébellion du M23/AFC. Cet acte barbare, perpétré sous le regard complice du Rwanda, prouve une fois de plus la volonté de Kigali de maintenir un climat de terreur dans l’est de la République Démocratique du Congo.

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Alors que Kinshasa exige le retrait immédiat des rebelles, la présence du procureur de la CPI suscite des interrogations : vient-il rendre justice ou chercher à accuser injustement le Président Félix Tshisekedi, qui défend son peuple contre cette invasion meurtrière ? », s’interroge un analyste indépendant, quant à ce.
Réaction du Gouvernement

Dans un briefing tenu, hier jeudi 27 février 2025, en direct sur les antennes de la Radiotélévision Nationale du Congo, le Gouvernement de la République a dénoncé une stratégie de manipulation à haute échelle de la part de l’ennemi. Selon le Ministre de la Santé publique, Roger Kamba, le bilan provisoire de ce rassemblement populaire organisé sur fond de menace, est de plus 7 morts et plusieurs blessés.

« Aujourd’hui, il y a eu un meeting qui a commencé à Bukavu. Après le départ des animateurs de ce meeting, quatre minutes après leur départ, il y a eu deux détonations qui ont entraîné immédiatement plusieurs morts qui ont été amenés dans nos services. Immédiatement, il y a eu sept morts et des blessés graves dont le nombre n’est pas encore complètement déterminé.

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Il y a eu d’autres morts enregistrés au niveau de l’hôpital. Je ne peux pas vous dire le nombre de morts au total. Mais, nous avons commencé avec sept. Au moins trois ou quatre sont morts en arrivant à l’hôpital. Nous avons beaucoup de blessés graves. Une alerte a été lancée par rapport à la rupture du sang. À ce niveau-là, il n’y avait pas de stock de sang. La situation est vraiment dramatique dans nos structures de soins…

Selon les chiffres partiels, rien que les deux derniers jours, nous avons reçu 19 blessés par balle et nous avons eu 23 personnes tuées entre le 23 et le 25. Nous revenons, en moyenne, 10 personnes tuées par jour. Donc, la situation ne s’est pas améliorée. Au total, pour ce que nous avons dans nos centres de soins, nous avons déploré plus de 1.500 morts. Par contre, pour ce que nous avons enterré, avec la Société civile, c’est plus de 8500 personnes.

Nous avons encore une trentaine de décès dans nos morgues parce que les autres ont pu être enterrés. Nous avons, dans la nuit du 25 au 26, déploré dans un « ‘nganda » des corps qui ont été brûlés. Nous n’avons pas encore le nombre, nos services travaillent dans des conditions très difficiles où leurs téléphones sont surveillés, où on vérifie les informations qu’ils nous donnent… Le carnage continue. Plus de 8.500 personnes enterrées.

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En termes de blessés, nous sommes à 5.460 blessés. Nous avons les derniers chiffres de ce matin de 5.587 blessés. Donc, ça ne fait qu’augmenter au jour le jour. Nous avons tous déploré qu’on récupère de jeunes gens pour les forcer à aller dans les lignes de nos ennemis », a rapporté le Ministre Roger Kamba.

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